Marion
Comment cet ancien nom de baptême est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle, au hasard de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire, se transformant en nom de famille. De toute évidence Marion a été transmis en un premier temps par les femmes, des veuves ou des personnes à fortes personnalités pour la première génération des « f.ils de la Marion », un nom qui a été transmis par le père dès la génération suivante. Sainte Marie (en hébreu Myriam, « la Dame ») habitait la bourgade de Nazareth en Galilée. C’est là que l’ange Gabriel vient lui annoncer qu’elle serait mère du Messie attendu par les Juifs. Dans la plupart des pays chrétiens, Marie fut donné comme nom de baptême aux filles… mais aussi adopté pour les garçons. Fréquence et localisation : le patronyme Marion compte 11 500 foyers en France. Il se montrait déjà bien présent à Paris, en Ardèche, dans l’Isère à la fin du XIXe
siècle, départements auxquels il faut ajouter l’lIle-et-Vilaine, le Rhône,la Manche et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Pour mémoire : Marie, 10 425 soit environ 28 000 personnes, ce patronyme occupe le 77e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe principalement en Normandie. Autre nom de famille proche : Mary, 4 160 foyers en France, implanté en Normandie, en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France. L’Europe des « Marie » : Maria (Allemagne) ; Maria (Belgique et Pays-Bas) ; Mary, Meery (Angleterre) ; Maria, Macha (Russie) ; Mariano (Espagne) ; Mario, Maretti (Italie) ; Mario, Mariano (Portugal), etc.