Marseillac
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un hameau, un château fortifié, une cité caractéristique, bien identifiée. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Marseillac ». Les premiers porteurs de ce nom étaient sans doute originaires d’une cité ou d’un lieu-dit dénommée « Marseille » comme celle des Bouches-du-Rhône (du grec Massalia, « la source »), tout au moins pour ceux originaires du sud de la France. Pour les autres, il faudra retenir des surnoms faisant allusion à Marseille-en-Beauvesis dans l’Oise (« le domaine fondé par le Romain Marcilius »), ou Marseilles-les-Aubigny dans le Cher (« le domaine fondé par le Romain Marcelius »), etc. Fréquence et localisation : le patronyme Marseillac compte moins de 10 foyers en France. Il se montrait déjà bien présent en Haute-Garonne à la fin du XIXe siècle. Dans ce cas présent, à rapprocher du lieu-dit « Marseillac » sur les communes de Saint-Pierre-de-Lages et de Mascarville également en Haute-Garonne. Comme patronyme, Marseille est porté par 610 foyers en France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nord et Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France, etc. Forme proche : Marceille, 20 foyers en France dont 10 en Aquitaine.