Martin
Le nom de baptême popularisé par le culte de saint Martin (en latin martius, « guerrier », « martial », « belliqueux »... comme le dieu Mars), explique l’origine de ce nom de famille. Saint Martin, évêque de Tours (IVe siècle) : ce soldat romain se montre naturellement d’une grande bonté, si bien qu’un jour d’hiver il partage son manteau avec un pauvre mendiant. Aucun saint ne fut plus populaire que lui en Gaule de son temps. Martin fut longtemps le protecteur des rois de France. Les 3667 paroisses consacrées à saint Martin avant la Révolution de 1789 donnèrent leur nom à 485 bourgs et villages de France. Curieusement, nous pouvons considérer saint Martin comme l’ultime victime de la Première guerre mondiale. En effet avant 1919, il était fêté le 11 novembre avec moult réjouissances, un jour où nous célébrons désormais l’Armistice, mais en oubliant le saint homme. Fréquence et localisation Martin : avec 61 960 foyers, soit environ 17 0000 personnes, ce patronyme occupe le 1er rang des noms les plus fréquents en France.
Sa répartition géographique le montre présent sur l’ensemble du territoire, avec cependant quelques zones plus denses dans le Nord, en Vendée, en Aquitaine, dans la vallée du Rhône et en Provence. Si tous les MARTIN d’Europe se donnaient la main… Martz, Mertin, Tinnes (Allemagne) ; Maertens, Martens, Mertens, Meertens... (Belgique et Pays-Bas) ; O’Martin (Irlande) ; Mac’Martin (Ecosse) ; Martinson, Martins, Fitzmartin (Angleterre) ; Martinsen (Danemark, Norvège, Suède) ; Martinez, Martines (Espagne) ; Martino, De Martino, Martini, De Martini, Martinozzi (Italie) ; Martinski (Pologne) ;
Martinu (République Tchèque), Martinov (Russie), etc.