Masclef
Nous sommes probablement en présence d’une forme de l’ancien surnom donné à un homme reconnu et remarqué pour sa force, sa vigueur, du latin masculus, « celui qui appartient au sexe fécondant » cf. le moderne masculin…
Fréquence et localisation : le patronyme Masclef compte 160 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans le Pas-de-Calais, et dans une moindre mesure le département du Nord à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Somme, la Drôme et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Nous connaissons aussi des familles Masclef Brocquet, Masclef Fréville, Masclef Wartelle, Masclef-Deloux, Masclef-Médeau, Masclef-Verhelst, chacune comptant moins de 10 foyers en France.
Formes patronymiques proches : Masclet, 535 foyers en France, Nord, Pas-de-Calais, Loire, Paris, Haute-Loire, Rhône. Formes très rares en France, moins de 10 foyers en France : Masclez, Masclot, Masclaud. Par contre, semblent d’origine différente les formes Masclaux, 200 foyers en France, Haute-Loire, Loire, Lozère ; Mascles, Masclès, 35 foyers en France, principalement dans l’Aveyron ; Mascle, Mascle, 110 foyers en France, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Orientales, Paris, Orne, Vaucluse… des noms de lieux-dits d’origine du sud de la France, d’après des noms de hameaux sur l’emplacement d’anciens domaines cédés aux premiers siècles de notre ère à des légionnaires vétérans romains en récompense de bons et loyaux services.
Pour l’anecdote, signalons l’ancien français mascle, « engin d’artillerie », XVIe siècle, sans que des surnoms et donc des noms de famille dans ce sens aient été attestés.