Mathieu
Le nom de baptême popularisé par le culte de saint Matthieu (MatYah en hébreu, Matthaeus en latin : « Homme de Dieu » ou « Don de Dieu » ou encore « Fidèle à Dieu »), explique l’origine de ce nom de famille devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle. Saint Matthieu (1er siècle) : de son premier nom Lévi, il exerçait le métier de péager au service du roi Hérode. Il était assis à son bureau à Capharnaüm quand Jésus lui dit : « Suis moi ! ». Ainsi fut fait, et le jeune homme devint Matthieu, futur auteur du Premier Evangile. Fréquence et localisation: comme patronyme Mathieu compte 12930, soit environ 35 000 personnes, et occupe le 44e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent notamment en Provence, dans la région Rhône-Alpes et en Lorraine. Si tous les Mathieu d’Europe voulaient se donner la main… : Matthias, Mattis, Theis, Theissen (Allemagne) ; Mathy, Mathissen, Thissen...(Belgique et Pays-Bas) ; Matthew, Matthewsen (Angleterre) ; Matthain, Matheson, Mac-Mahon (Ecosse et Irlande) ; Mathyssen, Theyssen, Thyssen (Pays-Bas) ; Matossian (Arménie) ; Mateo, Mateos (Espagne) ; Matteo, Matteotti, Mattucci, De Matteo (Italie) ; Mathiopoulous, Mathioudakês (Grèce), etc. L’histoire : le Comte Joseph Mathieu de la Redorte, lieutenant-général et pair de France (fin XVIIIe siècle - début XIXe siècle) : après avoir participé à toutes les campagnes militaires de la Révolution sur le Rhin de 1792 à 1798, il sert brillamment en Italie et en Espagne sous le 1er Empire, et enfin se distingue en Prusse et en Pologne.