Noms de famille

Métenier

Les patronymes issus d’anciens noms de métiers nous rappellent l’existence de professions aujourd’hui pratiquement disparues comme celle de Métenier ! Curieusement des familles portent toujours le nom de professions dont nous ne connaissons plus les usages ni les techniques. Voilà peut être une bonne occasion de retrouver les gestes sacrés des ancêtres, à l’occasion de recherches sur les vieux métiers et de mettre en valeur la « belle ouvraige » si cher aux artisans des siècles passés. C’est aux XVe et XVIe siècles au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que le surnom Métenier est devenu héréditaire, se transformant en nom de famille. Nous sommes en présence d’un ancien surnom d’intendant ou de métayer. À rapprocher de Métayer, de l’ancien français meitier, moitié et de meiteier, « celui qui donne la moitié de sa récolte pour la location de la terre qu’il exploite » : « Le metayer partit a moitie avec son maistre... » (XVIe siècle). Fréquence et localisation : comme patronyme Métenier est porté de nos jours porté par 200 foyers en France. Il était déjà présent notamment dans l’Allier, le Cher, la Creuse à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Nièvre et le Puy-de-Dôme à la fin du XXe siècle. À signaler la forme Métegnier, beaucoup plus rare, 10 foyers en France, présente en Creuse. Pour mémoire, Métayer est porté de nos jours par 1 890 foyers soit environ 5 000 personnes, ce patronyme occupe le 824e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre partagé entre l’Ouest (Vendée, Bretagne, Normandie) et la Picardie.

Départements/pays associés à ce nom
Allier (03), Cher (18), Creuse (23), Nièvre (58), Puy-de-Dôme (63)

Nos dossiers associés aux noms de famille

Dans les médias, dans les échanges professionnels, dans les relations avec les prestataires ou les administrations et bien sûr dans les discussions avec des connaissances, récentes ou de longue date, l’annonce du prénom a tendance à supplanter le nom de famille… Que cela signifie-t-il ?
La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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