Noms de famille

Meyniel

Les incertitudes étymologiques et historiques qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, chaque chef de guerre germanique portait un surnom spécifique, dans le cas qui nous intéresse Magin-hari (composé des racines magin, « force », « puissance » et hari, « armée »). Ce surnom originel avait donc un sens symbolique perdu au fil du temps quand il fut adopté par les familles gallo-romaines. La christianisation aidant, Maginhari est devenu un nom de baptême. À partir du XVe siècle, passé dans les usages, il a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des « terriers » (précurseurs du cadastre), puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, transmis par le père sous la forme Maynier, Mayniel, puis sous la forme régionale Meyniel. Fréquence et localisation : le patronyme Meyniel compte 420 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans le Cantal et dans une moindre mesure l’Aveyron à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Lot, l’Ille-et-Vilaine et de l’Ile-de-France à la fin du XXe siècle. De toute évidence le patronyme Meyniel doit être considéré comme polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et de phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’applique à un nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. Formes proches : Meiniel, 15 foyers : Cantal et Puy-de-Dôme ; Meinier, 85 foyers en France, Cantal, Rhône-Alpes, Aveyron, etc.

Variantes
Mayniel
Maynier
Meiniel
Meinier
Départements/pays associés à ce nom
Cantal (15), Aveyron (12), Lot (46), Ille-et-Vilaine (35)

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Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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