Noms de famille

Michamblé

Ce nom de famille issu d’un nom de baptême nous fait remonter le temps. Tout d’abord, il nous ramène aux sources de la Bible et du Nouveau Testament avec leur signification symbolique. La fréquence de ce nom de baptême pourrait s’expliquer aussi bien par le prestige du saint homme Michel que par sa position hiérarchique, en hébreu Mikael, « qui est semblable à Dieu ». Saint Michel, représente dans la Bible le vainqueur du dragon, symbole de l’esprit du mal. Il est considéré comme le saint patron de l’Église romaine et plus particulièrement celui de la France, comme l’atteste la présence aujourd’hui de 77 communes et de centaines de lieux-dits qui portent son nom. Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Michel a fait l’objet de très nombreuses variantes… À partir du XVe siècle, ce nom de baptême devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et registres, puis au XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il serait devenu un nom de famille héréditaire, sous la forme Michalet, puis probablement sous la graphie particulière Michamblé. Fréquence et localisation : le patronyme Michamblé comptait 16 naissances en France de 1966 à 1990. Il se montrait présent en Côte-d’Or à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut ajouter l’Ile-de-France à la fin du XXe siècle. De toute évidence, le patronyme Michamblé doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus ses porteurs ont des chances d’être apparentés.

Départements/pays associés à ce nom
Côte-d'Or (21)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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