Millet
Deux pistes différentes pourraient expliquer la formation de ce nom de famille :
- un nom de lieu-dit d’origine ou le surnom d’un producteur ou de marchand de millet, de l’ancien français mil, « millet », sorte de graminée appelée aussi panic et parfois même sarrasin, cultivée comme céréale ou comme aliment destiné au bétail. Pour la consommation domestique, le millet servait à confectionner des bouillies et même du pain dans certaines régions du Sud de la France, comme dans : « Il envoya devant ses ambassadeurs et heraus atout un mulet chargé d’un sac plein de grain qu’on appelle millet... » Nota : environ deux cents lieux-dits portent le nom de « Millet », ils se situent majoritairement dans le Centre et le Sud de la France.
- et dans une moindre mesure une forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Émile, martyr au IIIe siècle.
Fréquence et localisation : Millet, avec 6 900 foyers, soit environ 18 600 personnes, ce patronyme occupe le 132e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe principalement dans le Cher, le Jura, l’Ain, le Loiret, la Vienne.
Formes patronymiques proches : Mille ou Millé, avec 1 700 foyers, soit environ 4 500 personnes, ce patronyme occupe le 940e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre partagé entre le Nord, la Provence et le Languedoc. Milet, 450 foyers en France, Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Cher, Loiret, Manche ; Millier, 300 foyers en France, Saône-et-Loire, Paris, Jura, Rhône ; Milliez, 100 foyers en France, Hauts-de-France ; Mile, très rare, Sarthe ; Millin, 25 foyers en France, Finistère, Pas-de-Calais, Eure, etc.