Piednoir
Il nous est difficile de comprendre aujourd’hui le sens originel d’un surnom né il y a plusieurs siècles. Le Dictionnaire de l’ancien français de Frédéric Godefroy nous offre pourtant une piste intéressante une piste avec pied poudreux, piepoudreux, « colporteur », « marchand forain » qui avait cheminé longtemps sur les chemins et présentait des pieds couverts de poussière. Dans le Sud de la France, ce patronyme pourrait évoquer des noms de lieux-dits d’origine, de l’occitan pié negre, « puy », « colline à la végétation sombre, située au nord ». Fréquence et localisation : le patronyme Piednoir compte 270 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent en Mayenne, dans le Maine-et-Loire, le Loir-et-Cher, l’Ille-et-Vilaine et l’Yonne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Loiret, l’Orne, le Calvados et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Nota : il existe un lieu-dit « Pied-Noir », sur la commune de Gourdon dans le Lot et deux autres en Vendée, un « Pied-Noir » sur la commune de Thiré et un « Le Pied-Noir » sur la commune de Saint-Vincent-sur-Jard. Formes patronymiques proches : Piénoir, Piednoire et Piednoirs toutes trois très rares, moins de 10 foyers en France. Un contemporain porte ce nom : François-Julien Piednoir, journaliste de télévision.