Plumet
L’ancien surnom d’un marchand de plumes (- et plus exactement du duvet destiné à garnir coussins, édredons et matelas -), pourrait expliquer l’origine de ces noms de famille (de là vient d’ailleurs notre populaire « plumard », « lit de plumes »). Autre possibilité, l’ancien surnom d’un adolescent « sans poils sur le visage » (de l’ancien français plumet, « imberbe »), comme dans : « Laquelle femme dist à Jehan de Fer qu’il estoit un garson plumet /et qu’il avoit grand tort de l’avoir ainsi boutee » (XIVe siècle).
D’autre part, un ancien surnom - au sens premier difficile à déterminer aujourd’hui - issu du vieux français plumail, « plumet », « panache », « ornement de casque », semble également possible, comme dans : « Tous les princes si firent leur devoir / Bien, acoustrez chacun a son pouvoir / Avoient plumailz fichez en leur heaulme » (XVe siècle).
Fréquence et localisation : le patronyme Plumet compte environ 200 foyers en France de nos jours. Curieusement et contrairement à la plupart des noms de famille, à la fin du XIXe siècle, il se montrait bien disséminé sur le territoire : Paris, Loire, Charente-Maritime, Vosges, Meurthe-et-Moselle, Nord auquel il faut ajouter le Calvados, la Seine-Maritime, la Haute-Savoie et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.
Formes patronymiques proches :
- Plume, Plumé, 80 foyers en France, Alpes de Haute-Provence, Nord ;
- Plumel, 100 foyers en France, Drôme, Hautes-Alpes ;
- Plumey, 40 foyers en France, Aube, Calvados ;
- Plumas, 90 foyers en France, Mayenne, Sarthe ;
- Plumat, 40 foyers en France, Nord, etc.
Sans oublier des formes très rares, moins de 10 foyers en France : Plumeteau, Plumardeau, Plumandon, Plumanson, etc.