Rabastou
A partir du XIIIe siècle, le surnom qualificatif « Rabastou » (de l’ancien français et de l’occitan rabasta, « tapage », « querelle », « dispute ») a pu faire référence au côté particulièrement bagarreur du premier « Rabastou ». Comme patronyme Rabastou est porté de nos jours par moins de 10 foyers en France, notamment en Gironde. Patronymes proches de même origine : Rabaste, Rabasté, 140 foyers en France, Côtes-d’Armor, Haute-Loire, Oise, Indre ; Rabastens, 15 foyers en France, Tarn-et-Garonne ; Rabastain, très rare, moins de 10 foyers, Dordogne ; Rabastin, également très rare, moins de 10 foyers, Corrèze. À noter cependant quelques noms de lieux-dits : « La Rabaste », Ardèche, Drôme, Gard, Vaucluse, Ille-et-Vilaine ; « Rabate », Charente-Maritime, Drôme, Maine-et-Loire et plus encore dans la Vienne avec trois lieux-dits de ce nom. Nous pourrions expliquer au moins en partie l’origine du nom de ces lieux-dits par l’occitan rabatude, « ce qui a été rabattu » « essarté », « défriché », ou par rabassut, « ragougri » ou « (lieu) où poussent des raves » ; rabasset, « trapu et petit ». À rapprocher de Rabastens, nom d’une commune du Tarn, d’après le germanique « Ratgast » Les armoiries de cette cité portent trois raves d’argent feuillées de sinople (vert) sans oublier Rabastens-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.