Ravat
Ancien surnom de producteur ou de marchand de légumes, d’après l’occitan raba et l’ancien français rabe, rabene, ravene, ravanel, « raifort », « rave », « navet », comme dans : « Raphanus en latin est ce qu’en françois on appelle raifort ou ravanel, et sortout à Paris, rave douce » (XVIe siècle). Autres pistes, des surnoms en relation avec l’ancien français ravel, « extrémité de l’arbre », « poisson » ; sans oublier l’ancien français revel, ravel, « rebelle ».
Différentes formes patronymiques :
- Ravat, 350 foyers en France, Saône-et-Loire, Loire, Allier ;
- Rave, 270 foyers en France, Saône-et-Loire, Sarthe, Mayenne ;
- Raveau, 470 foyers en France, Indre, Vienne, Cher, Paris ;
- Ravel, 1615 foyers en France, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Bouches-du-Rhône, Var.
Nota : Ravel, nom d’un fief auvergnat et d’une commune du Puy-de-Dôme pourrait nous renvoyer au surnom d’un homme rebelle, le propriétaire du château de ce nom le plus anciennement connu, se nommait Bernard de Revel ou Ravel et vivait au XIe siècle. Noms de lieux-dits et de localités : huit hameaux « Ravel », « La Ravelle » partagés entre Puy-de-Dôme et Haute-Loire. Signalons également « Puy-Ravel », commune de Mérinchal dans la Creuse ; « La Ravelle », commune de Celon dans l’Indre ; « Les Ravelles », commune de Villapourçon dans la Nièvre, etc.