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  1. Achard

    Nom de famille

    D’après le vieux surnom germanique Ask-hari, composé de ask, « frêne » et de hari, « armée » on trouve plusieurs noms comme Achard : avec 2 000 foyers, ce patronyme occupe le 919e rang des noms les plus fréquents en France et se montre présent dans la Drôme, l’Isère, la Haute-Loire, la Loire, le Rhône, etc. L’histoire a retenu le nom de Marcel Achard (de son vrai nom Marcel Augustin Ferréol), né à Sainte-Foy-lès-Lyon en 1899. Auteur de théâtre, réalisateur de cinéma aimant la fantaisie et l’humour, il fut élu à l’Académie française en 1959.

  2. Achte

    Nom de famille

    Ce nom de famille est issu d’un nom de baptême. Son étymologie nous fait remonter le temps. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms Romains anciens par ce genre de nom de baptême dont la fréquence s’explique aussi bien par le prestige d’une sainte femme Agathe de Sicile, vierge et martyre (IIIe siècle), que par sa position hiérarchique, d’après Agatôs, Agathos qui signifie « bon » ou « brave ». Comment est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême.

  3. Affre

    Nom de famille

    Les imprécisions qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, les chefs de guerre germaniques portaient des noms particuliers. Par exemple, Aiffro, composé de aifrs, « rude », « revêche » qui a donné le vieux haut allemand eivar de même sens.

  4. Aicard

    Nom de famille

    Pour expliquer l’origine de ces patronymes, remontons quinze siècles en arrière à la veille de la chute de l’Empire romain. À cette époque, les chefs de guerre germains portaient des surnoms dont le sens s’est perdu au fil du temps. C’était le cas de Aig-hard (composé de aig, « épée » et hard, « dur », « fort »). La christianisation aidant, ce surnom est devenu nom de baptême sous la forme Aigardus, puis s’est fixé comme nom de famille héréditaire à partir du XVe siècle.

  5. Alaphilippe

    Nom de famille

    Cet ancien surnom désignait à l’origine « le fils de la femme du dénommé Philippe » (une veuve ou une femme à forte personnalité), c’est une forme assez courante du centre de la France (Bourbonnais, Berry, etc.). Le patronyme Alaphilippe compte environ 100 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Indre, le Cher, la Vienne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.

  6. Alarçon

    Nom de famille

    Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure le terroir ibérique : un hameau ou une cité caractéristique dans ce cas précis. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Alarcon ». C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire.