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  1. Andrieux

    Nom de famille

    Dérivé du nom de baptême popularisé par le culte de saint André. Le patronyme Andrieux, porté par 3 050 foyers occupe le 522e rang parmi les noms les plus fréquents en France, et se montre très présent en Bretagne, en Limousin et dans le Nord. Rappel historique : saint André (en grec andreas, « viril », « brave »), l’un des douze apôtres du Christ, est considéré comme l’évangélisateur du sud de la Russie et des Balkans. Il est resté très populaire dans toute l’Europe de l’Est et en Grande-Bretagne.

  2. Angibault

    Nom de famille

    Les incertitudes qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, chaque chef de guerre germanique portait un surnom spécifique. Par exemple, Angel-bald (composé des racines ango, « pointe de l’épée » et bald, « audacieux »).

  3. Anglade

    Nom de famille

    Ce patronyme est issu de l’ancien surnom donné à l’homme qui était originaire d’un lieu-dit « l’Anglade » (« la parcelle de terre formant un angle », de l’occitan anglà, « coin de terre ») Autre piste, un surnom évoquant l’anglard « l’endroit qui marquait les limites d’un domaine », de l’occitan anglar, « pierre angulaire ». La borne marquait la limite de propriété, partagée en son milieu par la séparation des fiefs… les limites, bornages et délimitations foncières occupaient une grande place dans la vie quotidienne de nos ancêtres.

  4. Arnaud

    Nom de famille

    Les imprécisions qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques, comme Arnaud, laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière ! Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, les chefs de guerre germaniques (Goths, Ostrogoths, Wisigoths, etc.) portaient des noms composés. Par exemple, Arn-wald (composé des racines arn, « aigle » et wald, « gouverner »).

  5. Arrazat

    Nom de famille

    Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : dans ce cas précis, il s’agissait très probablement d’un ancien lieu-dit dont la surface a été arasée, de l’occitan arraza, « niveler », « combler ». Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « (originaire de) Arrazat ».

  6. Artus

    Nom de famille

    Ce nom de famille est issu d’un nom de baptême. Son étymologie nous fait remonter le temps. Tout d’abord, elle nous ramène aux sources des textes sacrés. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms romains anciens par ce genre de nom de baptême, ce fut une lente progression, notamment dans les pays celtiques. La fréquence de ce nom de baptême s’explique aussi bien par le prestige du légendaire roi Arthur (du breton arzh, « ours guerrier ») que par sa position hiérarchique. Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ?