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  1. Bégaud

    Nom de famille

    Une forme d’un ancien surnom explique l’origine de ce nom de famille devenu héréditaire à partir du XIIIe siècle. D’après le latin beccus issu du celte bacc, « crochet » qui a donné le vieux français bec, d’abord celui de l’oiseau et qui a désigné dès le XIIe siècle la bouche, le nez, voire le visage d’un humain, comme dans : « Un sien valet avoit pour femme un petit bec assez mignon… » (Jean de La Fontaine). Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier.

  2. Belloeil

    Nom de famille

    Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un hameau, une ferme de première importance, un château fort, un lieu-dit caractérisé par un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière bien cachée, un marais mystérieux ou bien encore le bord d’une rivière paisible. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine.

  3. Benis

    Nom de famille

    Ce nom de famille est issu d’un nom de baptême. Son étymologie nous fait remonter le temps. Tout d’abord, elle nous ramène aux sources de la Bible et des Saintes Écritures avec sa signification symbolique. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms romains anciens par ce genre de nom de baptême. La fréquence de ce nom de baptême s’explique aussi bien par le prestige du saint homme Benoît (du latin benedictus, « Béni de Dieu ») que par sa position hiérarchique. Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ?

  4. Benoît

    Nom de famille

    Le nom de baptême popularisé par le culte de saint Benoît (de l’hébreu barruck, qui a donné le latin benedictus, « béni de Dieu ») explique l’origine de ce patronyme. Saint Benoît de Nurcie (480-547) fonde le monastère de Monte-Cassino en Italie et rédige pour sa communauté une règle de vie très stricte. Les moines qui l’entourent sont dénommés rapidement « bénédictins ». Saint Benoit peut être invoqué contre le poison, les maléfices et l’érysipèle (sorte d’inflammation de la peau). Un autre saint dénommé Benoit-Biscop (VIIIe siècle), patron des musiciens, est honoré en Angleterre.

  5. Bensa

    Nom de famille

    Les imprécisions qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. A cette époque, les chefs de guerre germaniques portaient des noms particuliers. Par exemple, Bandizo (d’après la racine bant, « lien »).

  6. Bentz

    Nom de famille

    Si tous les Benoît d’Europe se donnaient la main… le nom de baptême Benedictus (de l’hébreu barruck, qui a donné le latin benedictus, « béni de Dieu ») a connu de très nombreuses traductions à travers le vieux continent. Nous pouvons dire qu’il a donné naissance à une très grande famille européenne : Benz, Bentz (Allemagne) ; Benez, Bentsen, Bentzen (Pays-Bas) ; Bennet, Benson (Angleterre) ; Benedetti (Italie) ; Benitez, Bentez (Espagne) ; Bento (Portugal) ; Benizelos (Grèce) ; Benech (République Tchèque) ; Benedek (Hongrie), etc.