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  1. Bacon

    Nom de famille

    Comment ce nom de famille est-il né ? Entre le Ve et le XIIIe siècle chacun des habitants de notre pays portait un nom unique, son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les homonymes devenus trop nombreux, on a pu surnommer « Bacon », un « baconnier », un marchand de lard, nom issu du germanique bakk, « jambon » et passé à l’anglais dans le sens de « lard fumé ». C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom de métier s’est transformé en nom de famille héréditaire.

  2. Bacquer

    Nom de famille

    Ce nom de famille pourrait remonter au début du XIVe siècle : en 1313, on relève plus de 350 professions différentes dans le précieux « Livre des Mestiers » dressé sur ordre d’Etienne Boileau, prévôt du Roy. Il nous fait connaître le détail du travail des artisans et de commerçants qui peuplaient campagnes, bourgs et cités. Comment le nom de famille Bacquer est-il né ? Entre le Ve et le XIIIe siècle chacun des habitants de notre pays portait un nom unique, son nom de baptême.

  3. Baene

    Nom de famille

    Ce nom de famille issu directement d’un nom de baptême nous fait remonter le temps. Tout d’abord, il nous ramène aux sources de la Bible et du Nouveau Testament avec sa signification symbolique. À la fin de l’Empire romain, la christianisation a remplacé les noms romains anciens par ce genre de nom de baptême. La fréquence globale du nom de baptême originel s’explique aussi bien par le prestige du saint homme Urbanus, « l’homme de la ville » (par opposition à celui de la campagne, pagus, qui a donné paysan et païen) que par sa position hiérarchique. Cf.

  4. Baeyaert

    Nom de famille

    Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon son pays d’origine, la Bavière… Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Baeyart », celui qui venait de cette contrée du sud du Saint Empire romain germanique (Bayern en allemand, pays de la tribu des Bavarii ou Boïens).

  5. Bagard

    Nom de famille

    Les incertitudes étymologiques et historiques qui règnent sur les patronymes issus de vieux surnoms germaniques laissent toujours planer une large part de mystère sur leur véritable origine. Cette énigme est d’autant plus grande que nous sommes en présence de dénominations qui nous font remonter quinze siècles en arrière. Souvenons-nous de la chute de l’Empire Romain, au milieu du Premier millénaire. À cette époque, chaque chef de guerre germanique portait un surnom spécifique, dans le cas qui nous intéresse, Baga-hard (composé des racines baga, « dispute » et hard, « dur », « fort ».

  6. Balland

    Nom de famille

    L’ancien surnom donné à un danseur, à un musicien, à celui qui accompagnait les spectacles, explique l’origine de ce nom de famille. Du vieux français baller, issu du bas-latin ballare, « danser » (cf.notre moderne bal, « réunion dansante »). Nous trouvons la première trace de cette activité en 1292 dans le « Livre des Mestiers » d’Etienne Boileau. Le premier bal qui mérite ce nom à la cour de France remonte à 1385, à l’occasion du mariage de Charles VI avec Isabeau de Bavière. Au XVIe siècle, les maîtres de ballets portaient le titre de « baladins ».