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  1. L'abbé Toussaint Saint-Aubert

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    Je voudrais mentionner un arrière cousin de 3e génération - certes, la parenté est très éloignée, mais l'histoire est étonnante - : l'abbé Toussaint Saint-Aubert. Né à Cambrai (59) le 26 septembre 1866, il est curé de Hautcourt (59) lors du déclenchement de la première guerre mondiale et figurera parmi les premières victimes civiles du conflit.

  2. Albert Danjean, trois tentatives d'évasion

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    Mon grand-père maternel, Albert, Pierre Danjean, né le 4 février 1895 à Jouvençon (71), mort le 16 avril 1958 à Reyssouze (01), fut incorporé comme soldat de 2e classe le 19 décembre 1914, matricule 10637, au 158e régiment d'infanterie, puis passa au 24e, puis au 5e.

    Fait prisonnier le 1er juin 1916 au secteur de Douaumont, il fut emmené à Hammelburg où il travailla dans une ferme. En 1917, son frère Louis reçut une carte : « Il fait beau, je herse, je sème de l'orge tous les jours. Bonjour à tous ».

  3. Les frères Hauchard

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    Henri Benoît Hauchard et Victorine Maria Theroudet mes arrière-grands-parents mariés le 2 octobre 1876 ont eu 14 enfants : 4 moururent jeunes, 4 filles et 6 garçons :

  4. Jules Lanckmans, mouleur sur cuivre

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    Hommage à mon oncle Jules Alfred Lanckmans, dont je ne possède, hélas, aucune photographie. Né à Roubaix (Nord) le 13 décembre 1894, il exerçait le métier de mouleur sur cuivre, à son incorporation au 151e R.I., le 28 août 1914. Lorsqu'il a épousé ma tante Léonie Werle, le 5 octobre 1916 à Paris, sa conduite exemplaire lui avait déjà valu trois citations et la Croix de guerre avec une étoile de bronze et deux étoiles d'argent.

  5. Edmond Perotin, boulanger

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    Un grand-oncle mort sans descendance, mais dans des conditions épouvantables. Né en 1870 dans les Ardennes, il est versé dans la réserve de l'armée territoriale en 1910. On surnomme les personnes comme lui, en principe trop âgées en 1914 "les Pépères". En 1914 il doit " garder les voies du chemin de fer ". En 1916 il est noté comme n'ayant pas rejoint son corps. En fait il a été déporté au Bagne de Sedan, où il mourra en 1917, au Lazaret d'Asfeld.

  6. Georges Perotin, employé de l'octroi de Saint Ouen

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    Le grand-père de mon mari est né en 1883, dans les Ardennes. Il fait son service militaire, et est nommé sergent en 1906. En 1908, il est receveur d'octroi à Saint Ouen (93). Appelé en 1914, il est blessé à la main droite en avril 1915, mais reste au front, puis à la cuisse et au mollet gauche en mai 1915. En 1916, il part pour le front de l'armée d'Orient. Il est grièvement blessé d'une plaie en séton, par balle au côté gauche du thorax, le 17 mars 1917, à Monastir (Bitola actuellement, en République de Macédoine).