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  1. Fournier

    Métier de nos ancêtres

    Avant 1789, les paysans étaient tenus de faire cuire leur pain en un four dit «banal» parce qu’il appartenait au «ban», au fief. Le seigneur du lieu donnait ce four en location à un fournier, «l’homme du four» qui, bien sûr, prélevait à chaque cuisson une redevance, le droit de «fournage».

  2. Boulanger

    Métier de nos ancêtres

    Au Moyen âge, le boulanger contrôle chacune des étapes de la chaîne de fabrication du pain, en amont comme en aval. Il peut continuer de sélectionner son blé chez l’agriculteur de son choix, le faire moudre à sa manière chez le meunier, décider du type de mouture, mettre en œuvre sa propre méthode de panification, voire le livrer. Les boulangers réalisent la panification, c’est-à-dire la transformation de la farine en pain. Apprentissage, maîtrise et chef-d’œuvre sont les passages obligés du maître boulanger.

  3. Fondeur de cloches

    Métier de nos ancêtres

    Le fondeur de cloches était couramment appelés «saintier», « fondeur de métal » ou même « fondeur de métail », terme qui désignait autrefois le bronze. Jusqu’au XIXe sicle, il pouvait exercer son art dans toutes les régions de France, vers les Alpes, s’étendant en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et dans la vallée du Rhin. Il était artisan itinérant, s’en allant d’abbaye en cathédrale, à la recherche de cloches brisées à refondre et de nouveaux clochers à pourvoir.

  4. Braconnier

    Métier de nos ancêtres

    Longtemps, en France, la chasse fut un privilège réservé à la noblesse. Seuls les propriétaires des terres avaient le droit d’y chasser ou d’y autoriser quiconque. Le braconnage, « chasse du pauvre » était ainsi une activité interdite et très risquée. Il était puni sévèrement, surtout en cas de récidive. La chasse illégale de « gibier royal » (comme le cerf) pouvait même mener au gibet ! Encore au 19e siècle, de fortes amendes et même des peines d’emprisonnement sanctionnaient les braconniers. Mais « pas vu, pas pris », comme on disait alors !

  5. Notaire

    Métier de nos ancêtres

    Le notaire tenait une place capitale autrefois. A tous les plans, il apparaît vraiment comme un « personnage-clé » du monde de nos ancêtres. Au plan économique, tout d’abord, le notaire joue un rôle essentiel. Il se trouve au centre de toutes les affaires, qu’il s’agisse des échanges commerciaux ou des affaires familiales. Prêts d’argent, baux, apprentissages, contrats de mariage, testaments... Tout passe par lui. Il n’est pas un marché qui ne soit conclu hors de sa présence.

  6. Notaire apostolique

    Métier de nos ancêtres

    De même que la justice de l’époque moderne n’est pas entièrement rendue par le roi, la réception des actes n’est pas un monopole de la monarchie. Comme dans la justice, la fonction publique est d’abord concurrencée par l’Église qui, au Moyen Age, s’est imposée comme une instance autonome, disposant du droit de gérer ses propres affaires. Ainsi, tandis que les questions ecclésiastiques peuvent être résolues par la justice de l’official (juge ecclésiastique), les actes intéressant la religion ou l’Église peuvent être enregistrés devant un notaire apostolique.