Le Cher publie une partie des dispenses pour mariage

Les Archives départementales du Cher viennent de publier sur leur portail internet une partie des dispenses d’empêchement de mariage conservées dans leurs fonds, en sous-série 2G. Ces nouveaux documents numérisés couvrent la période qui va de 1698 à 1791, correspondant aux cotes 2 G 57 à 2 G 180. De prochaines campagnes de numérisation permettront de compléter ce premier échantillon et de mettre en ligne fin 2025-début 2026 la totalité des dispenses conservées aux Archives du Cher, remontant au début du XVII^e siècle.

Rappelons qu’un empêchement de mariage pouvait consister en un lien de parenté entre les deux futurs époux (il s’agit de la majorité des dispenses mises en ligne, elles sont dites « de consanguinité »), ou un lien d’affinité spirituelle, par exemple avec le parrain ou la marraine d’un enfant, ou encore d’un autre type d’affinité, comme pour épouser sa belle-sœur ou son beau-frère après un veuvage. Les cas nécessitant une dispense étaient donc très nombreux, il y a fort à parier que certains de vos ancêtres n’y ont pas échappé.

Les documents qui viennent d’être mis en ligne ont été produits par le diocèse de Bourges qui couvrait un vaste territoire, ils intéresseront donc particulièrement les généalogistes du Cher, de l’Indre, de la Creuse et de l’Allier. Ces images sont ouvertes à l’annotation collaborative sans nécessité de création d’un compte, vous pouvez donc participer facilement à la constitution d’une base de données gratuite qui servira ensuite à tous les internautes.

Si cette numérisation officielle est un bonheur qu’on aimerait voir reproduit dans tous les départements qui conservent ce type de fonds, il ne faut pas oublier que ces mêmes dispenses ont déjà été numérisées par des bénévoles et sont déjà indexées. Le site GenBerry en offre ainsi 13 978 à la consultation à partir des patronymes des futurs mariés et donne accès à leurs propres images, réalisées par les bénévoles. Pour les généalogistes dont les racines plongent dans l’Allier, le Cafernon propose également de consulter les dispenses qui concernent le Bourbonnais. L’un et l’autre de ces sites sont gratuits et ouverts à tous.