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  1. Thiébaut

    Nom de famille

    Remontons le temps, au Ve siècle, chaque chef de guerre germanique portait un surnom spécifique, dans le cas qui nous intéresse Theud-bald (composé des racines theud, peuple » et bald, « audacieux »). Ce surnom originel avait donc un sens symbolique perdu au fil du temps quand il fut adopté par les descendants des familles gallo-romaines. La christianisation aidant, Theudbald, probablement latinisé en Théobaldus, est devenu un nom de baptême.

  2. Thienot

    Nom de famille

    Nous sommes en présence d’une forme du nom de baptême popularisé par saint Étienne (en grec stephanos, « couronné - de gloire - »). Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que saint Étienne, 23e pape, vivait au IIIe siècle de notre ère. Son culte s’est répandu dans tout l’Occident, avec une très forte influence en Hongrie où un duc du XIe siècle portant son nom devint lui-même un saint homme et le premier roi de son pays. Quarante-deux autres saints et bienheureux ont porté le nom d’Étienne au cours des siècles.

  3. Vallat

    Nom de famille

    Porté par 985 foyers en France, Gard, Loire, Charente, Territoire-de-Belfort, Hérault, Haute-Loire, etc. Du latin vallis qui a donné l’ancien français val, vaux, valée, valade, vallat : « espace entre deux collines, entre deux montagnes », comme dans : « Après grande vallee, rude montée » (XVIe siècle). De toute évidence le patronyme Creissent-Vallat doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille - issu d’un seul individu - à souche unique.

  4. Vanaker

    Nom de famille

    Le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Van Acker », « Vanaker » que nous pourrions traduire « du champ » («van » indiquant la provenance), et plus précisément c’était le surnom de « l’homme de la campagne quand il se rendait au bourg voisin pour y vendre sa production », du flamand akker, « champ ». Au XVe siècle, ce surnom a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres précurseurs de l’équivalent de notre cadastre, puis à partir du XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire.

  5. Vedel/Bedel

    Nom de famille

    Patronyme d’origine occitane à rapprocher du surnom d’un homme calme évoquant un animal au caractère paisible, le veau, du latin vitellus, « petit veau ». Autre piste, une variante de l’ancien français bedel, « officier subalterne d’une église portant verge ou masse qui servait les prêtres » (du germanique bidil, « crieur public ») comme dans : « ... Li bedel sont li mineur serjant qui doivent prendre les nans (gages) et les offices faire… » (XVe siècle).

  6. Verdet

    Nom de famille

    Ce patronyme nous renvoie aussi vers un lieu d’origine, très probablement remarqué pour l’abondance et l’intensité de sa végétation. Fréquence et localisation : le patronyme Verdet compte environ 300 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent dans l’Isère et l’Ain à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Pas-de-Calais, la Seine-Maritime et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.