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Les racines familiales du compositeur Pierre Boulez

Par Anonyme

Né à Montbrison en 1925, le compositeur Pierre Boulez était fils de Léon, ingénieur et directeur technique d’une aciérie, et de Marcelle Calabre. Un couple que la vie professionnelle du mari avait amené dans la Loire, mais qui s’était marié quelques années plus tôt dans le village de Montigny-aux-Amognes, en plein cœur du Nivernais.

Les racines familiales sont en effet quasiment à 100 % bourguignonnes, avec le Nivernais (famille maternelle, ayant son berceau à Ourouër) et le Morvan, pour la famille paternelle.

Les Boulez (à l’origine Bouley, Boulay…) sont originaires de l’Autunois, où les ancêtres sont attestés depuis 1501 à La Chapelle-sous-Uchon, puis à Mesvres et à Brion, où la branche du musicien s’est établie avec un aïeul nommé Claude Bouley, né vers 1640, et dont les descendants, modestes paysans allant de ferme en ferme, se fixeront dans la Nièvre voisine, dans les villages de Larochemillay et de Poil, où naîtra Léon Boulez, en 1891.

Une généalogie jusqu’alors très peu explorée, juste ébauchée dans un arbre déposé sur Geneanet par Pierre Dumont et qu’il faut compléter par d’autres recherches.

D’autres recherches qui permettront notamment de découvrir au compositeur des parentés inattendues :

  • avec l’homme politique Arnaud Montebourg, lui aussi morvandiau (par un couple Jacques GOUÉ/Jeanne GAUTHEY, marié en 1740 );

  • avec la cosmonaute Claudie André-Haigneré (descendante des mêmes Bouley, de Brion) ;

  • avec l’actrice Julie Gayet par plusieurs familles du Morvan (CHARLOT) et notamment par un couple d’Anost (Claude CLOUPEAU/Anne LAGORGETTE) ;

  • enfin, par des familles de Broye (DEVELAY, COTTIN, CHAPPEY…) avec un autre musicien disparu et régionalement célèbre, un certain Lulu Charleu, roi du musette et Verchuren morvandiau, qui se produisait dans les bals populaires avec ses "biaudes bleues" - ainsi nommait-on les blouses des paysans morvandiaux : un confrère très éloigné de L’Or du Rhin, dont le tube Jojo la cabrette, ne ressemblait guère au Dialogue de l’Ombre double

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