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Faïencier
Métier de nos ancêtres
Comme la verrerie, les métiers de la faïence présentaient la particularité d’être une des seules activités marchandes à pouvoir être exercée par les nobles sans risque de déchéance. être « ouvrier faïencier » au 17e et 18e siècle était un véritable titre honorifique, qui donnait le droit de porter l’épée. Initiée par des artisans italiens, la faïence française s’est développée à partir du 17esiècle. A leurs débuts, les artisans et industries de la faïence étaient intimement liés à la poterie.
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Porcelainier
Métier de nos ancêtres
Le secret des pâtes de porcelaine tendre étant jalousement gardé, le débauchage des ouvriers par les manufactures concurrentes était chose courante au 18e siècle ! La manufacture de Sèvres n’était pas étrangère à ces pratiques. A sa création, en 1738, elle bénéficia d’une situation privilégiée en tant que « Manufacture du Roi » avec « le droit exclusif de fabriquer de la porcelaine façon Saxe, peinte et dorée à figure humaine ». Il s’agissait alors exclusivement de porcelaine tendre. La manufacture reçut par la même occasion le monopole de la dorure.
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Chambrelan
Métier de nos ancêtres
Le « chambrelan » exécutait son ouvrage à domicile, en chambre (d’où son nom). Il s’agissait de travaux de peinture, de modelage, de fabrication d’émaux et de barbotine. Peu à peu, ces ateliers de décoration indépendants diminuèrent. A la fin du 19e siècle, les fabriques se montrèrent en effet désireuses d’intégrer toutes les opérations de la fabrication et du décor dans leurs locaux. En 1848, 158 décorateurs étaient dénombrés à Paris. L’enquête de la Chambre de commerce de Paris mentionnait 1000 femmes sur les quelques 4000 ouvriers employés à la porcelaine.
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Raccomodeur de faïence et de porcelaine
Métier de nos ancêtres
Le raccommodeur de faïences était un ambulant, que l’on croisait au détour des rues, et qui proposait de réparer les pots et la vaisselle abîmée. Il était souvent en butte à l’hostilité des potiers qui voyaient dans sa technique (qui consistait en des attaches de fils de fer) une atteinte à la prospérité de leur activité. Comme l’évoque Massin dans son ouvrage intitulé Les Cris de la ville : « il n’était pas rare que certains marchands établis dans leurs boutiques se ruent sur ces pauvres bougres pour achever de réduire en miettes les faïences disposées autour d’eux ».