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Dans le cartable de Jean-François Pellan pour le Conseil supérieur des archives

Le président de la Fédération française de généalogie a bien reçu sa convocation pour le prochain Conseil supérieur des Archives le 3 mai 2016. Il y a aura du beau monde, la ministre de la Culture sera présente. Audrey Azoulay prononcera un discours d'ouverture et procédera à l'installation du nouveau Conseil, sous la présidence de Jean-Louis Debré. Jean-François Pellan ne compte pas venir les mains vides, il posera sur la table quelques sujets de discussions qui sont brûlants pour le monde généalogique et plus largement celui des chercheurs et des archivistes.

"J'ai déjà écrit à Jean-Louis Debré lors de sa nomination et lui demander de réunir le Conseil des Archives le plus vite possible, j'en ai profité pour lui glisser un mot sur ce projet de loi scandaleux qui prévoit la suppression du second exemplaire des registres de l'état civil. Il ne m'a pas encore répondu, mais d'une certaine manière, j'ai déjà obtenu satisfaction sur un point, une réunion de cette instance qui ne s'est pas concertée depuis 3 ans", lance tout sourire, le bouillonnant président des associations de généalogistes.

Dans le cartable de Jean-François Pellan, un autre sujet qui fâche, le manque d'harmonie entre les préconisations de la CNIL et la loi sur les Archives. Le président compte aussi se plaindre de la loi Valter qui instaure un pseudo régime de liberté de réutilisation des archives assorti de tellement d'exceptions qu'il n'a d'open que le nom...

Le président de la Fédération de généalogie n'est pas le seul à préparer cette réunion. La CGT-Archives estime qu'à cette occasion, la ministre de la Culture "serait bien inspirée d'annoncer l'abandon de la délocalisation du ministère de la Culture et de l'amputation des Archives nationales de Paris et la consolidation et la rénovation du site des Archives nationales de Fontainebleau menacées de fermeture définitive".

L'arrivée de Jean-Louis Debré suscite donc des espoirs de toutes parts, l'homme n'ayant pas la réputation de mâcher ses mots et de se contenter d'inaugurer les chrysanthèmes. On verra le 3 mai 2016 si le Conseil supérieur des Archives est une coquille vide ou une véritable instance de réflexion et de débats...

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