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Gallica a 20 ans et reste une source indispensable aux généalogistes

Gallica, c'est 4 millions de documents, 550.000 livres, 2,1 millions de revues de la presse ancienne, 1,2 million d'images, 138.000 cartes, 106.000 manuscrits, 50.000 enregistrements sonores... Et 40.000 visiteurs par jour ! Voici les chiffres de la plateforme numérique de la Bibliothèque nationale de France. Elle a été fondée fin 1997 et fête donc cette année ses 20 ans.

L'histoire de Gallica, c'est celle d'un portail qui s'est longtemps cherché, mais dont l'étonnant coup de boost des années 2000 lui a été donné par Google ! Refusant l'hégémonie et le quasi-monopole exigé par le géant américain et aussi ses conditions financières inacceptables, la BnF a décidé de se lancer à partir de 2005 dans une campagne de numérisation sans précédent, dont on voit les résultats aujourd'hui.

Gallica a toujours été généalogique, d'ailleurs, 28% de ses usagers sont des généalogistes venant pour y rechercher leurs ancêtres. Ce chiffre est significatif : le portail aime les généalogistes et ceux-ci le lui rendent bien !

En 2016, Gallica a refondu sa porte d'entrée réservée aux généalogistes (il y en ainsi quelques unes dédiées aux étudiants, aux chercheurs, etc.). Cette page rassemble non pas la totalité des documents d'intérêt généalogique présent sur Gallica, mais les principales ressources susceptibles d’intéresser les internautes.

Ces fonds d'intérêt généalogiques abordent différentes facettes de la passion pour la recherche d'ancêtres. L'héraldique, avec par exemple l'armorial d'Hozier, la cartographie avec la carte générale de Cassini, des fichiers rares ou uniques comme le fichier Laborde, ce répertoire alphabétique des noms d'artistes et d'artisans du XVIe au XVIIIe siècle.

La liste des prisonniers français 1940-1941, les très nombreux titres de la presse ancienne, les publications des sociétés savantes, les images donnent du relief à toute généalogie. Et peuvent parfois débloquer des recherches comme l'Indicateur des mariages de Paris qui recense les publications de mariages affichées dans les mairies des arrondissements de la capitale de 1861 à 1869.

Une seule chose à dire : à Gallica, bon anniversaire et aux généalogistes, bonnes recherches !

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