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Généalogie des personnalités politiques marseillaises

Les Primaires citoyennes organisées par le Parti socialiste marseillais nous offrent l'occasion de s'intéresser aux personnalités politiques locales, de gauche et de droite. Voici quelques précisions généalogiques sur l'origine de plusieurs candidats, que j'évoque ce 20 octobre dans Le Journal du Dimanche.

Jean-Claude Gaudin a une superbe généalogie déposée sur Geneastar par un de ses cousins marseillais Christian Gaudin (ancêtre commun Jean Baptiste Louis Gaudin, né à Marseille en 1803, raffineur de sucre et cultivateur, dont est issu Jean-Claude par une lignée continue de maçons à Mazargues). Fils d’un marin et petit-fils d’un pêcheur, cet aïeul descendait d’un migrant venu du Var : Antoine Gaudin, né à Cotignac et marié en avril 1577 à Villecroze, avec Catherine Massot, ancêtres du maire de Marseille à la 12e génération. Un arbre généalogique très majoritairement marseillais, avec les incontournables patronymes locaux (GIRAUD, VIGOUROUX, CAILLOL, PINATEL, CAMOIN…), avec des branches conduisant vers et les localités voisines (Allauch, Vitrolles, Aubagne….) et les inévitables parentés, notamment avec Albert Camus et Michel Sardou.

♦ La généalogie de Christophe Masse semble avoir été peu explorée, bien que véritable dynastie de politiques. Les ancêtres sont eux aussi très marseillais, avec là aussi des patronymes typiques (CAILLOL, ESPANET, RIOU…) et une lignée patronymique passant d’abord par un biscuitier, puis des jardiniers, établis dans le quartier Malpassé et menant auparavant auparavant dans les quartiers Saint-Just et Saint-Barnabé. Les Masse étaient venus dans la cité phocéenne avec Arnoux Masse, descendu de Clamensane, dans les Préalpes de Digne, arrivé comme valet d’étable et qui s’était marié à La Major, en 1746 (ancêtre de Christophe à la neuvième génération). Ajoutons qu’un ancêtre direct, Laurent Masse, avait épousé en 1821 une SARDOU, ce qui fait de Christophe Masse un autre cousin éloigné de Michel et ainsi… de Jean-Claude Gaudin

♦ Au nombre des Marseillais de souche, j’aurais pu aussi ajouter Renaud Muselier, dont on trouve également des arbres généalogiques mis en ligne sur GeneaNet par Alain Maril et Alain Rigoreau, après que Luc Antonini ait travaillé sur cette famille. Si les Muselier sont originaires d’Ornans, dans le Doubs (où l’on peut les remonter jusqu’à Jean, laboureur, né vers 1606), l’ancien ministre a des origines plus variées, conduisant dans le Cher, l’Algérie, la Lorraine… mais restant également à Marseille, par sa grand-mère maternelle, née ARNAUD, permettant notamment de retrouver les inévitables CAMOIN, par lesquels il doit cousiner de très loin avec Jean-Claude Gaudin…, puisque les porteurs de ce nom serait tous issu de Jean Amonin le vieux, natif de l’Oise et qui aurait été à l’origine du quartier marseillais des Camoins.

Marie-Arlette Carlotti, née Torretti, dont le père et la grand-mère maternelle étaient italiens, a des racines dans l’Hérault par son grand-père maternel, viticulteur à Cers, d’où les PETIT, COMBES, COSTE et ROUSSEL, d’Aniane et de Béziers…

♦ Pour terminer par les deux finalistes, je dirai que l’on trouvera les fiches de naturalisation des Mennucci, de Patrick, sur Genealogie.com (Sirio et Hugues, nés à Pise en 1909 et 1887), et que le nom de Samia Ghali, qui signifie "cher, aimé" en arabe, est le même que celui de l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali, l’ancien secrétaire général de l’ONU, dont le prénom et la première partie du nom de famille, était l’équivalent arabe de notre prénom Pierre.

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