Georges Rabion, brancardier
Georges Henri Rabion, mon grand-père, était né en 1887 à Saintes. Menuisier de formation, il devient limonadier à Nice, après son mariage. Deux enfants naîtront : Roger, en 1912 et Solange, en 1914. Mais peu après, la terrible guerre est déclarée et Georges Rabion sera versé dans le 51e régiment d’infanterie, comme brancardier. Le13 avril 1917 il écrit à son épouse : "Ma bien-aimée, embrasse mes chers amours. Ce soir, je remonte en ligne. Quand tu recevras cette lettre(…) j’espère que j’en serai ressorti indemne".
Mais le 16 avril, voulant secourir un blessé lors d’un assaut, au nord de Berry au Bac, il est fauché par un obus (témoignage d’un parent qui était dans la même section). Il meurt sur le coup.
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