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La généalogie de Léo Ferré

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Fédération anarchiste

Nommé à l’état civil Léo Albert Charles Antoine Ferré, le chanteur était né voilà exactement cent ans, le 24 août 1916, à Monaco, où son père, Joseph Ferré, travaillait comme chef du personnel du casino de Monte-Carlo, alors que sa mère, Marie Scotto, était d’origine italienne.

Des parents sur lesquels on peut trouver pas mal de choses sur "Léo Ferré, études & propos", un blog qui lui est consacré, sauf qu’une fois de plus le généalogiste relèvera des erreurs.

Côté paternel, on passe d’abord par Nice, où était né le père, en 1887 : Joseph, Bénézel, Marius Ferré, fils de Charles, Joseph, Évasus, cocher de fiacre et maréchal-ferrant, né dans le Piémont, à Casale-Monferrato, et de Irma, Apollonie Poucel, "vendéenne arrivée un jour en Provence". Orphelin de père à douze ans, Joseph, homme très pieux, était entré très jeune au casino de Monte-Carlo, d’abord comme conducteur des travaux au service de l'architecture, à raison de 175 francs par mois, avant de faire son chemin (dont le blog donne tous les détails) et d’épouser Marie Charlotte Scotto, née en 1889 à Monaco. Fille de Mathieu Scotto, cette dernière, qui était couturière, fabriquait des robes à partir de patrons que lui donnait une amie, première main chez Patou.

Des recherches généalogiques permettent de confirmer et compléter les origines italiennes, avec Evasio Ferre et Marie Blancardi, les arrière grands-parents paternel, Albert Scotto et Tgeresa Servati, les arrière-grands-parents maternels. En revanche, elles font totalement tomber les origines vendéennes de la grand-mère Poucel, au patronyme nullement vendéen et aux origines tout simplement provençales. Irma Apollonie Poucel était en effet native de Charleval, dans les Bouches-du-Rhône, fille de François Edouard, cultivateur puis employé des Messageries, et de Marie Thérèse Brunet, ménagère, un couple marié à Charleval en 1856.

Par cette branche, Léo Ferré était donc pour un quart Français, avec des ancêtres modestes, notamment de nombreux bergers. Des ancêtres à Martigues et à La Roque d’Anthéron et Lambesc, avec notamment une famille Villevieille, remontée dans le Vaucluse et à Clumanc, dans les Hautes-Alpes, jusqu’au XVIe siècle (voir notamment l’ascendance d’un couple Villevieille / Bicheron, grands-parents maternels de François Edouard Poucel, via l’arbre en ligne de Bernard Chabot sur Geneanet), sachant que les Bicheron conduisaient à Monétier-Allemont, dans les Alpes-de-Haute-Provence... et donc toujours pas en Vendée.

Que penser dès lors de ces racines vendéennes ? Sont-elles fantaisistes ou passeraient-elles par une branche mal connue ? Un ancêtre direct, Louis Félix Honoré Brunet, marin et préposé des douanes, décédé à Martigues en 1838 et issu d’une lignée que l’on peut remonter en Provence jusqu’au début du XVIIe siècle, était l’époux d’une certaine Marie Geneviève Rougier, marchande ambulante, sur laquelle on bute très vite. Une lignée à creuser...

Commentaires

1 commentaire
  • Portrait de Bruno Handali

    Un grand merci pour votre excellent article sur la généalogie de Léo Ferré, que j'ai d'ailleurs inclus dans sa page Wikipédia dans la section "L'enfance". Une petite remarque: son premier prénom, si l'on en croit son acte de naissance que je vous joins ci-après, n'est pas Léo mais Léon: https://archives.mairie.mc/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo3OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDMtMTIiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO3M6MToiMyI7czo0OiJyZWYyIjtzOjU6IjQ4NTgwIjtzOjIyOiJmb3JjZV9udW1faW1hZ2VfZGVwYXJ0IjtpOjA7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=-2%2C-121&uielem_islocked=0&uielem_zoom=88&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0 Bien à vous: Bruno Handali

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