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Le minitel et la généalogie, c'est fini

Par Anonyme

C'est une page de la généalogique qui se tourne. Depuis un mois, les services télématiques créés et gérés par SWIC (puis repris par NotreFamille.com lors de l'achat de cette société) affichent un écran noir. La disparition des 3617 Genealogy, 3617 ABMS, 3617 Genlor et 3615 Genanjou sonne ainsi l'arrêt du minitel généalogique.

Laurent Fordant, le chef d'orchestre de ce projet depuis 20 ans, était bien conscient que cette échéance était "inéluctable". La société aurait du prendre une décision dans les semaines à venir, les revenus couvrant tout juste le coût de la gestion technique du service. Mais elle n'a pas eu besoin de trancher. L'arrêt est intervenu "suite à une erreur technique des commerciaux de France Télécom. Ceux-ci ont en effet résilié la ligne Transpac, qui permettait l'acheminement des données".

Avant que la généalogie sur Internet prenne l'essor qu'on lui connaît aujourd'hui, les chercheurs pouvaient consulter les relevés d'actes d'état civil (assurés par les bénévoles – et parfois des salariés - des associations) sur le minitel. Une connexion qui leur était bien sûr facturée. Ce système a généré un beau matelas financier pour certains cercles généalogiques. Il a également contribué à la renommée de Laurent Fordant, qui a ainsi construit, jour après jour, de salons en assemblées générales, une relation privilégiée avec le milieu associatif.

La peine sera courte, les orphelins du minitel peuvent pleinement se consoler avec les relevés disponibles sur le Web.

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