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Léon Latté, journalier puis cantonnier

Par Anonyme

Je suis heureuse de rendre hommage à mon arrière-grand-père maternel qui a participé à l'effort de guerre sans être un combattant. Né le 15 juin 1870 au Louroux-Béconnais et décédé en 1955 à Avrillé (Maine-et-Loire), Léon Latté a été rappelé à l'activité en 1915. Arrivé au corps en avril 1915, il est mis en subsistance au 54e régiment d'artillerie à Lyon en mai 1915. Les nombreuses cartes postales échangées avec ma grand-mère Marie Latté (1899 - 1984) nous apprennent qu'il travaille « au carré à la poudre » puis « au charbon » à Saint Fons « ce qui n'est pas dangereux pour le moment », jusqu'en 1917.

Ses cartes d'une grande tendresse n'oublient pas de toujours rappeler à ma grand-mère qu'elle doit être « gentille », « raisonnable », « que ce n'est que par la douceur, le travail, la bonne conduite qu'une jeune fille arrive à quelque chose ». Puis il adresse « ses respects aux patrons » de ma grand-mère avant de « l'embrasser de tout son cœur ». En effet, Léon Latté, journalier puis cantonnier, n'assurait plus la subsistance de sa famille. Marie et son frère cadet Léon étaient placés dans des familles aisées tandis que Marguerite, née en 1907, habitait chez un oncle puisque leur mère Augustine Dufresne (1873- 1944) travaillait comme journalière. La guerre imposait ses sacrifices à tous.

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