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Les chiffres-clés de la base de données Bigenet

Invité par le Club RFG, Frédéric Günst Horn (gérant de Triatel) est venu présenter, le mardi 16 décembre 2014, le contenu et le fonctionnement de Bigenet à quelques lecteurs de La Revue française de Généalogie. Réunis dans les locaux parisiens du magazine, les généalogistes ont profité de sa présence pour poser leurs questions et et formuler leurs remarques sur cette base de données plutôt méconnue.

Lancée en 2004 par la Fédération Française de Généalogie et Triatel, Bigenet (acronyme de Base Informatisée de GENéalogie sur le NET) se concentre uniquement sur la France. Elle regroupe un peu plus de 52 millions de relevés d’actes, ce qui représentent 171 millions d’individus indexés.

55 associations généalogiques y participent, laissant en blanc de larges pans de la carte de France. Il existe d’ailleurs de grandes disparités départementales.

44 départements disposent de moins de 10.000 actes en ligne. Parmi ces derniers, une trentaine a complètement refusé de participer comme le Calvados, la Côte d’Armor, le Finistère, la Mayenne, la Sarthe, les Deux-Sèvres, la Charente, une grande partie du Sud-Ouest (le Lot, le Lot et Garonne, le Gers, les Hautes Pyrénées, la Haute Garonne, l’Aveyron, le Tarn, l’Ariège, l’Aude, les Pyrénées occidentales et orientales, l’Hérault, la Lozère, l’Ardèche, l’Isère), la Savoie et la Haute Savoie, le Var, la Corse, et une partie du Nord-Est (le Nord, la Marne, la Meuse, la Meurthe et Moselle, le Haut-Rhin).

15 départements affichent plus d’un million d'actes. Au peloton de tête, figurent l’Ille-et-Vilaine qui en propose 3,6 millions, la Dordogne (3,5 millions) et le Maine-et-Loire (3 millions). Mais toutes ne donnent pas l'intégralité des informations qu’elles ont relevées sur les actes qu’elles ont dépouillés. L’Indre-et-Loire fait, à cet égard, figure de modèle, car non contente d’avoir versé 1 million d’actes, elle y a inclus toutes les données dont elle dispose comme le nom des parrains et marraines. Beaucoup d’autres cercles limitent les informations relevées sur les actes qu’elles ont dépouillés réservant l’intégralité de leurs informations à leurs membres directs.

"Nous espérons atteindre les 60 millions de relevés d’actes dans un à deux ans. Rien qu’avec tous les départements bretons nous en aurions 13 millions en plus", nous explique Frédéric Günst Horn, gérant de Triatel.

En dehors de la consultation de l’index patronymique qui reste gratuite, le site, payant, facture en moyenne 2 euros la retranscription de chaque acte dont il dispose : 1 euros va aux cercles, 0,50 euros à Bigenet et 0,50 euros au frais de fonctionnement du site.

Pour payer, on peut se créer un porte-monnaie par carte de crédit via un site sécurisé et crypté (paybox) en déposant 20 ou 50 euros. Il est également possible de payer par chèque (dans ce cas, la somme est libre).

Si vous êtes adhérent d’un cercle généalogique, vous avez droit à une réduction.

Parmi les recherches les plus intéressantes proposées par le site : la recherche de patronyme phonétique qui permet de regrouper toutes les orthographes possibles d’un nom.

Si le site propose surtout des actes de baptême/naissance, de mariage et de décès, il développe actuellement une nouvelle rubrique consacrée aux "actes divers", comme les abjurations, les bans de mariage, les congés et surtout les actes notariés (contrats de mariage, testaments) qui devraient être amenés à se développer le plus. Aujourd’hui, le site contient un peu moins de 100.000 de ces actes divers.

On peut également faire une recherche pour trouver les enfants d’un couple, ce qui peut-être très intéressant quand on souhaite retrouver des cousins éloignés.

On peut aussi faire une recherche d’un patronyme autour d’un rayon géographique (à définir par l’utilisateur) autour d’une ville, ce qui est bien utile aux généalogistes amateurs dont les aïeuls ont peu bougé. Le site indique par ailleurs la liste de toutes les communes dépouillées.

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