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Les militaires bichonnent les associations fédérées

Pour leur quatrième édition, les Assises de la Fédération française de généalogie ont bénéficié d'un lieu d'exception : le Fort de Vincennes. Elles ont également bénéficié d'un programme d'envergure, concocté par le maître des lieux : le Service historique de la Défense (SHD). L'accueil réservé aux généalogistes ce samedi 10 décembre 2011 souligne les bonnes relations tissés depuis plusieurs années entre ces deux institutions (avec deux collaborations remarquées autour du projet Montcalm et de l'intervention de la FFG dans les établissements de l'EPIDE). Il traduit aussi l'attention appuyée que porte ce service d'archives à un public de plus en plus curieux de ses ancêtres militaires.

Après les discours de rigueur, Sandrine Heiser (chef du bureau de la Politique des publics) est entrée dans le vif du sujet, en présentant le site Internet du SHD, dont elle assure la tutelle depuis quelques mois (présentation disponible ici). Ce site Web devrait adopter un nouvel habillage en 2012 plus conforme à la charte graphique du ministère de la Défense. Sa collègue, Agnès Chablat-Beylot, a pris le relais pour s'intéresser aux "fonds conservés au Bureau central d'archives administratives militaires (BCAAM) à Pau". Dans quinze jours, ce service intègrera le SHD, où il prendra le nom de Centre des archives du personnel militaire (CAPM) (Présentation disponible ici). En début d'après-midi, l'adjudant-chef Lafargue a offert une initiation à l'archéologie militaire. Sa méthode est rodée : l'idée est de mener une recherche sur un ancêtre militaire à partir d'un souvenir de famille (une photographie ancienne par exemple), d'une découverte archéologique ou d'un monument commémoratif (lire à ce sujet son article dans le numéro spécial de La Revue française de Généalogie sur les "Médailles et décorations"). Efficace !

L'assemblée, composée d'un peu plus de 70 personnes, s'est ensuite scindée en plusieurs groupes, les uns pour assister à un atelier portant sur les dossiers de pension des troupes coloniales et ressortissants de l'Afrique du Nord entre 1850 et 1950, les autres pour visiter les espaces d'accueil et d'orientation des publics ou la salle des emblèmes.

Cette manifestation digne d'intérêt était malheureusement réservée aux seuls dirigeants des associations fédérées, charge à eux de communiquer les informations à leurs adhérents. Mais les portes de Vincennes seront bientôt largement ouvertes à tous les chercheurs d'ancêtres : Sandrine Heiser a annoncé l'organisation d'une journée des généalogistes le mardi 26 juin 2012. Une date à inscrire dès à présent sur votre calendrier !

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