Octave Barlier, un « dur à cuire »
Mon grand-oncle Octave Barlier, né en 1883 à Thuret, dans le Puy-de-Dôme, était un « dur à cuire ». Après avoir été condamné à un mois de prison avec sursis pour coups et blessures, il s'engage en 1904 pour rejoindre le 4e régiment de Zouaves et participe à plusieurs campagnes (Tunisie, Maroc, Cochinchine). Passé au 24e régiment des tirailleurs coloniaux le 1er janvier 1914, Caporal le 1er février, Octave est envoyé sur le front le 2 août 1914. Passé au 2e régiment d'infanterie coloniale le 16 avril 1915, sergent le 16 septembre, il est présent à la meurtrière bataille de Souain en septembre 1915. Il est blessé le 25 septembre, une plaie perforante par balle à la main droite. Passé au 43e régiment d'infanterie coloniale le 24 janvier 1916, Octave est cité plusieurs fois à l'ordre de la Brigade, le 17 septembre 1916, puis le 20 septembre 1917.
Muté au 3e régiment des tirailleurs sénégalais le 29 avril 1918, il se réengage et participa aux campagnes du Maroc et du Dahomey. Plusieurs fois décoré (médaille coloniale et médaille Commémorative du Maroc), il reçoit la médaille militaire le 16 juin 1920, puis la Croix de guerre. Libéré du service actif le 8 avril 1922, il se marie avec Adeline Francine Leydier. Il terminera tranquillement sa brillante carrière comme employé des P.T.T. et mourra en 1949 à St-Mard, en Seine-et-Marne, à l'âge de 65 ans.
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