Retrouvez l'acte de mariage de Tante Colette
Saurez-vous résoudre cette énigme que vous soumet Jean-Louis Beaucarnot ? C'est une mission presque impossible, réservée aux chercheurs les meilleurs et les plus motivés, sachant faire feu de tout bois, de tous sites et de tous moyens... En ferez-vous parti ?
Née en 1818, "Tante Colette" avait reçu un prénom totalement en marge des habitudes de son temps et de sa région, puisqu’il faudra attendre plus d’un siècle, pour le voir caracoler en tête des modes, dans les années 30.
Dotée de ce prénom original, elle n’en est pas moins difficile à suivre, au plan généalogique.
Son acte de naissance (Montcenis, Saône-et-Loire, 26 avril 1818, 5E 309/4 ; vue 78/151, gauche) commence par lui donner une mère qui n’est pas la sienne. Erreur due un oncle, remplaçant ce jour-là son père "retenu au lit, pour cause de maladie". Mais erreur sans conséquence pour notre énigme, qui tient quant à elle à son acte de mariage.
Orpheline de mère puis de père très jeune, Tante Colette, aurait été, selon la tradition familiale (recueillie voilà une trentaine d’année) élevée avec une sœur à la Légion d’honneur, et se serait mariée avec un veuf (sans enfants), nommé M. PEROU (phonétique certaine ; orthographe incertaine), percepteur ou fonctionnaire des Impôts et dont elle n’avait pas eu d’enfant. Cette mémoire familiale voulait également que tous les deux aient succombé en quelques jours à une épidémie de peste, à Bordeaux – ou du moins dans le Sud-Ouest (vu de Bourgogne, à cette époque).
On trouve par ailleurs, dans un album des années 1900, des photos légendées "Oncle et Tante Pérou" : celle du mari, signée d’un photographe de Chalon-sur-Saône et celle de la femme d’un photographe de Paris.
À vous donc de trouver l’acte de mariage de tante Colette.
Vous avez jusqu’au 18 avril 2016. Solution et liste des gagnants dans le prochain numéro de La Revue française de Généalogie (juin-juillet 2016).
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