Les archives de l'état civil consulaire consultables en ligne

Vos ancêtres français ont passé une partie de leur vie en Colombie et vous cherchez les actes de naissance de leurs enfants ? Consultez les registres numérisés de la légation de Bogota… D’autres vécurent à la Cour des tsar russes et vous aimeriez retrouver leur acte de décès ? Feuilletez les cahiers du consulat de Moscou…

Pour ces recherches, il suffit d’accéder aux « registres duplicata » de la « sous-série Cartons » sur le portail des Archives diplomatiques. Et, bonne nouvelle, tous ces registres qui couvrent la période 1781-1900 sont rédigés dans la langue de Molière. De très nombreux pays sont concernés, sur tous les continents et la numérisation est plutôt de bonne qualité.

Les registres originaux sont conservés au Centre des archives diplomatiques de La Courneuve, car il faut savoir que l’état civil consulaire, à l'instar de l'état civil métropolitain, est tenu en double exemplaire. Le premier, le registre « primata », est conservé pendant 100 ans après clôture par le poste avant d'être versé aux Archives diplomatiques. La collection des registres primata est déposée au Centre des Archives diplomatiques de Nantes. L'exemplaire de sécurité, ou registre « duplicata », était envoyé à la fin de l'année en cours à l'administration centrale à Paris, autrefois au Bureau des consulats, et depuis 1965 au Service central de l'état civil (SCEC), situé à Nantes. Passé le délai de 100 ans, les registres sont transmis au Centre des archives diplomatiques de La Courneuve.

Signalons que le portail des Archives diplomatiques a également mis en ligne les registres matricules des états signalétiques et des services des appelés français du protectorat tunisien pour les classes 1905 à 1921.