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Les racines auvergnates du candidat Jacques Cheminade

Arrivé sans prévenir, Jacques Cheminade m’a pris de court et ne figure pas au nombre des personnalités que j’ai étudiées dans Le Tout-Politique – sauf en quelques lignes, dans le chapitre traitant des anciens candidats.

Pour préparer ma rubrique du Journal du Dimanche, il a bien voulu me fournir quelques éléments, qui m’ont permis d’explorer rapidement – mais assez efficacement – sa généalogie, de quoi à la fois rédiger ma rubrique et donner aux fidèles de la RFG des informations plus précises, au cas où certains se retrouveraient ses cousins.

Né à Buenos-Aires, le nouveau venu dans la course à l’Élysée est fier de devoir une grande partie de ses 500 signatures aux élus de sa région d’origine : l’Auvergne.

Car il est en effet Auvergnat. Au moins à 75 %. Fils de Raymond Cheminade et Madeleine Allezard, mariés à Sauxillanges, il a l’essentiel de ses racines concentrées dans le Puy-de-Dôme et plus précisément en Livradois.

À Usson, pour les Cheminade, qui y sont attestés depuis Pierre, marié en 1690 avec Delphine Beauclair. Vigneron, celui-ci pouvait être le fils ou le neveu d’un Jean, né vers 1620, notaire au même lieu et époux lui aussi d’une Beauclair, sachant que le patronyme Cheminade est issu d’un nom de lieu. un lieu où se trouvait une maison équipée d’une cheminée. Sans doute le hameau ainsi nommé, à Saint Privat-du-Dragon, dans la Haute-Loire....

Les Cheminade ne quitteront Usson qu’avec le grand-père du candidat, Antoine, qui s’établira vers 1900 dans la commune voisine de Sauxillanges, où il se mariera avec une Esclatine et où il exercera le métier d’horloger.

Côté paternel, les racines s’entrecroisent donc dans la région, avec une nette endogamie, livrant les Cheminade, Chartoire, Fraisse, Stribal, Gachon, Iberty, Chognon, Porte, Mialet, Chabrolles, Pointud, Sauvadet…. concentrés à Usson, Sugères, Echandelys, Brousse, Sauxillanges, Saint Amant-Roche-Savine…

Et comme bien souvent : une surprise, à Brousse, avec des ancêtres Vaudable, par lesquels le candidat cousine sans aucun doute avec la famille de ce nom (Octave et son fils Louis) propriétaire du fameux restaurant parisien Maxim’s.

Mieux : une aïeule Vaudable, née Catherine Laroche, était la fille d’un laboureur de Brousse, Guillaume Laroche, qui avait épousé en 1693 une Rose Barbe de Sommièvre, que les arbres en ligne de GeneaNet, dont celui d’Annie Moralès, montrent bâtarde d’un chevalier de Sommièvre, par lequel le président de Solidarité et Progrès descend des Polignac et cousine de loin avec le prince Albert de Monaco, comme aussi des ducs de Savoie et enfin, par la famille de Vienne, de Louis VII et d’Aliénor d’Aquitaine.

Restent les ancêtres maternels, sur lesquels je n’ai rien trouvé, avec les grands-parents, mariés entre 1897 et 1900 : Jean Allezard, né vers 1869 (nom lui aussi auvergnat : Puy-de-Dôme / Haute-Loire) et Antoinette Comte, née vers 1878 (dont les racines pourraient être extérieures à la région). Qui en saurait plus ?

Photo : Wikimédia

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