Infos

Notre énigme de rentrée : Drôles de Victoire !

Par Anonyme

Voici notre énigme généalogique de rentrée. Vous avez dix jours pour la résoudre. Nous publierons la méthode de recherche et la liste des heureux chercheurs dans La Revue française de Généalogie datée octobre-novembre 2017. Et cette fois-ci, nous avons relu plusieurs fois le texte pour éviter la confusion qui s'était glissée dans notre précédente énigme.

Sur une même vue (201/343) des registres des mariages de 1850, des archives numérisées des Vastres, en Haute-Loire, on trouve deux actes remarquables.

Le premier, à gauche, portant le n°6 et établi en date du 12 juin, unit un dénommé Pierre ARSAC à une dénommée Victoire CHALANCON, née le 1er novembre 1821 et fille d’Antoine, décédé le 27 janvier 1842 et de Catherine CONQ.

Le second, à droite, portant le n° 7 et établi en date du 20 octobre, unit un dénommé Pierre CHAPUS à une dénommée Victoire CHALANCON, née elle aussi le 1er novembre 1821 et fille d’Antoine, décédé le 27 janvier 1842 et de Catherine CUOQ.

Même nom, même prénom, même date de naissance, même père et vraisemblablement même mère : on est tenté de conclure que l’on a ici affaire à la même personne, mariée deux fois, à quatre mois d’intervalle, sans doute suite à un veuvage. Sauf que dans ce cas, le code civil avait mis en place un délai de viduité, destiné à éviter toute incertitude de filiation, délai qui a été de 300 jours jusqu’en 2004, autrement dit de dix mois et que l’on ne trouve nulle part le décès du premier époux…

Mais ces deux Victoire CHALANCON ne sont-elles vraiment qu’une seule et même personne ? À vous de jouer, sachant qu’une troisième Victoire CHALANCON a épousé le 29 janvier 1845 à Saint-Romain-le-Désert, en Ardèche, un Jacques CHAPUS, mais aussi qu’un document numérisé, accessible en ligne, permet de trancher la question sans hésitation. Quelles sont les cote et année de ce document ?

A vous de jouer !

 

Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.