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Rootstech London : un congrès aux multiples enseignements

Connect and Belong, se connecter et appartenir... Au delà des slogans, au cours de ce premier Rootstech européen qui s'est tenu à Londres du 24 au 26 octobre 2019, les Mormons ont montré qu'ils sont toujours les maîtres incontestables de la communication, de l'organisation et du bien vivre généalogique.

A ce titre Rootstech London a coché toutes les cases. Bien sûr, pour un public francophone, la barrière de la langue est une étape à franchir obligatoirement. Mais même avec seulement quelques bases et un tout petit peu de pratique, les histoires racontées devant plusieurs milliers de personnes lors des sessions générales sont tellement universelles, que chacun peut se sentir touché.

L'historien Dan Snow a fait part des découvertes sur son arrière grand-père, un général qui fut responsable de dizaines de morts de soldats pendant la première guerre mondiale. Kadeena Cox a raconté avec ses mots justes ses difficultés d'athlète handisport. Elle souffre d'une sclérose en plaque, ce qui ne l'empêche pas d'enchaîner les records.

Avec l'aide du story-tlling, l'esprit Rootstech, c'est aussi apprendre de nouvelles choses, accroitre ses connaissances sur un sujet, découvrir de nouveaux outils, de nouvelles technologies sur l'ADN, les logiciels, etc. Le coin des experts était une occasion unique de recevoir des conseils de la part de plus aguerri que soi sur tous ces outils et portails (ex : le site Familysearch) dont on ne connaît souvent qu'une ou deux fonctionnalités.

Enfin Rootstech, c'est aussi une manière de renouveler son désir de partage de ses données et découvertes généalogiques dans une ambiance très enthousiaste. Le congrès pour sa première édition européenne, a été visité par une centaine de Français, dont une délégation de la Fédération française de généalogie (qui tenait son stand !). Certains ont eu la surprise d'y rencontrer des personnes connues uniquement par les réseaux sociaux.

Y aura t-il un Rootstech à Londres l'an prochain ? Nous avons posé la question à Steven Rockwood, le patron de Familysearch. Sa réponse est restée un peu évasive, mais plutôt positive : "Il faut laisser le temps à Familysearch de faire le bilan global du Congrès. Nous avons adopté une approche très mesurée, car ce n'est pas du tout une entreprise rentable. C'est très subventionné, nous ne pourrions pas le faire sans tous les sponsors. Nous allons voir si cela a apporté de la valeur aux visiteurs, aux sponsors et à tous les exposants. Si c'est le cas, nous continuerons".

Est-ce que Rootstech London est une porte ouverte pour organiser d'autres congrès dans d'autres pays d'Europe ou ailleurs dans le monde, voire en France ? Pour Steven Rockwood, "Londres était un test, c'est comme ça qu'on grandit. Et nous verrons où cela nous mènera dans d'autres parties du monde".

Ce n'est pas la première fois qu'un Rootstech français est évoqué. Des réflexions sont toujours en cours. Dans d'autres parties du monde, elles ont débouché sur du concret. En même temps que Rootstech London se tenait une autre manifestation généalogique à Mexico, soutenue par Familysearch pour la deuxième année. Il semble que le test mexicain ait donné toute satisfaction...

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