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L'état civil de Meudon est numérisé, indexé et sur Internet

Un site Web qui donne beaucoup au généalogiste mais ne laisse pas la bride sur le cou à tous les usages, en bref qui reste sous contrôle ? C'est l'axe choisi par les archives de la ville de Meudon dans les Hauts-de-Seine qui a inauguré ce week-end lors des Journées du Patrimoine son portail en ligne. Les généalogistes peuvent désormais consulter près de 25.000 actes d'état civil de 1793 à 1890, avec cependant de claires limites fixées par les archivistes.

La bonne surprise, c'est que l'intégralité des actes de naissance et de mariage a été indexée et est accessible via le moteur de recherche par une simple requête sur le nom de famille. En un clic, l'internaute accède à la liste des résultats correspondant à sa requête, puis à la page du registre numérisé. Le site est simple, rapide et livre même de précieux renseignements. Il indique par exemple si le sujet est concerné par d'autres actes et renvoie, le cas échéant, vers les mentions marginales.

Le revers de la médaille est que la seule possibilité de recherche passe par ce moteur de recherche. Et tout performant qu'il soit, il ne permet pas de feuilleter les pages des registres. Il est donc impossible d'effectuer une recherche systématique par date sur une orthographe trop approximative pour être comprise même par le plus intelligent des moteurs de recherche. Dommage. "Pour l'état civil, nous n'avons pas souhaité de feuilletage des registres pour en garder la totale maîtrise", souligne la directrice Stéphanie Le Toux qui ne s'interdit pas cependant de placer éventuellement dans une prochaine mise à jour, les registres paroissiaux sous ce système feuilletable.

"Nous disposons d'une version numérisée des registres paroissiaux, mais elle est de piètre qualité, car elle a été faite d'après des microfilms qui ne sont pas eux mêmes très bons. L'indexation est effectuée mais elle est encore sur des fiches en cartons. Indexer et éventuellement renumériser les paroissiaux, nous le ferons sans doute dans quelques années", indique la responsable. La priorité du moment, c'est de finaliser l'indexation par rue des recencements de 1817 à 1911 (déjà accessibles en ligne). Reste également à indexer et mettre en ligne les actes de décès, car pour l'heure, le nom d'un décédé renvoie sur la seule table décennale de 1792 à 1902, ce qui sera fait "courant 2013".

Soulignons que l'indexation a été réalisée par une vingtaine de bénévoles assidus en salle de lecture et qu'elle est le fruit d'un travail de vingt ans, s'appuyant sur le logiciel GAO-Actes.

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