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Les origines familiales de Louis Gallois

Évoquée ce dimanche 11 novembre dans ma chronique du Journal du Dimanche, voici un double-clic sur la généalogie de celui qui a fait à l’une de l’actualité et des journaux en ce début de semaine pour son rapport sur la compétitivité.

Né à Montauban en 1944 et fils d’un assureur, Louis Gallois a des racines très diverses et dispersées.

Côté paternel, surtout.

À l’origine fabricants de boisseaux à Châtellerault, où ils sont connus depuis le couple Jean GALLOIS / Jeanne LETOURNELLE, marié à la fin du XVIIe siècle, les Gallois ont connu une histoire agitée, les faisant d’abord passer par un ancêtre écuyer et lieutenant dans les Fermes du roy, en Anjou, puis par le courtage des vins, à Lorient, où ils semblent avoir essuyé un revers de fortune à l’époque de la Révolution.

C’est un ancêtre mousse, qui après avoir été prisonnier à Londres pendant les guerres napoléoniennes, fera une carrière d’officier et relancera la famille, pour donner au dirigeant d’entreprise un grand-père capitaine de Dragons, mort pour la France en 1914, qui pour avoir suivi son régiment s’était établi à Montauban.

Notons au passage, qu’une alliance avec la famille (de) SONIS, du Sud-Ouest, les fait descendre par les femmes des anciens comtes de Foix, et par eux, des rois de France Louis VIII le Lion et Philippe-Auguste ainsi que du roi d’Angleterre Jean-sans-Terre…

Côté maternel (PRAX), les racines sont plus homogènes, tant socialement, avec une majorité de notaires et de juristes, que géographiquement, avec une majorité concentrée dans le quart sud-ouest, dont une large partie des dans le Tarn-et-Garonne et à Montauban, où les PRAX étaient arrivés vers 1820, de Montpezat-de-Quercy, avec un ancêtre PRAX, pharmacien, qui avait épousé une LUGOL, nièce directe du Docteur Lugol, inventeur d’une solution dermatologique et auteur d’un rapport, publié sous la Restauration, sur les maladies scrofuleuses et tuberculeuses, dans lequel il prônait les exercices physiques et les bains froids….

À noter aussi un parent, Adrien PRAX-PARIS (1829-1909), maire de Montauban et député de droite, sous la Troisième République.

Pour citer quelques patronymes présent dans l’ascendance de Louis Gallois, en voici en Anjou (Challain-la-Potherie : COUÉ, LEPISSIER, VASLIN… ), dans le Calvados (Couliboeuf : MELUN, BERVILLE…), en Bretagne (Lorient… : CORVEC…), en Seine-Maritime (Valiquerville, Saint Wandrille-Rançon, Croix-Mare, Blacqueville… : HUBY, MAUDUIT, EUDES…), en Gascogne (TECHENEY, (DE) SONIS, LAROQUE, PICARD), dans la Manche (Cherbourg, Picauville… : DUFRESNE, GROULT, RIHOUET, FRANÇOIS…), en Provence (Toulon, Marseille… : VIDAL, EIGUIER, ENGAURRAN, DRAGEON, REBUFAT…), dans le Loiret (Saint Jean-de-Braye : ARNAULT), dans le Lot-et-Garonne (Montauban, Montpezat, Septfonds, Puylaroque, Labastide-de-Penne : PRAX, DISSES, LUGOL, COSTES, SERS, ROMANIÈRE, REBELLAT, VAISSE, TRESSENS…), dans les Hautes-Pyrénées (Anioa, Troubat… : VAQUE, DUTREY, ESCLARMONDE…), dans la Haute-Garonne (Daux, Bourg-d’Oueil… : BRUYÈRE, SAINT-AMANS, SAYGUEDE, BOJE, BARON…).

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