Les origines familiales de Marcel Cerdan
Celui que l’on surnommait le "Bombardier marocain" se nommait à l’état civil Marcellin Cerdan. Un prénom simplifié en Marcel. Un patronyme aujourd’hui très présent en France, mais autrefois très rare, avec seulement 9 naissances dans les fichiers de l’INSEE, entre 1891 et 1915, quasiment toutes dans le sud de l’Hexagone. Logique, le patronyme est espagnol et désignait l’homme originaire de la Cerdagne.
Né voilà exactement 100 ans, le 22 juillet 1916, dans le quartier du "Petit-Paris", à Sidi Bel Abbès, en Algérie française, il avait en effet toutes ses racines en Espagne, même si Wikipedia dit son père "originaire du Roussillon" : une erreur à rectifier !
Nommé Antonio Cerdan, ce dernier, né à Sidi-Lahssen, près d’Oran, était en effet le fils d’un couple d’Espagnols, Vicente Cerdan et Maria Marco, venus s’établir peu de temps après leur mariage (entre 1871 et 1875) en Algérie, où le mari était devenu cultivateur. Ils s’étaient mariés dans la petite ville d’Aspe, près d’Alicante, au sud de l’Espagne, où tous deux avaient toutes leurs racines, la généalogie familiale patronymique étant actuellement connue depuis Juan Cerdan, né vers 1780 et époux de Francisca Antonia Avellan. Une généalogie paternelle présente dans plusieurs arbres en ligne de Geneanet et sur Geneastar (voir notamment celle mise en ligne par Gérard Leroy).
Côté maternel, sa mère (deuxième des trois épouses de son père), nommée Assomption Cascalès, était elle aussi fille d’un couple d’Espagnols : Pedro Cascalès et Maria Amoros, originaires d’Abanilla, en Murcie, où ils s’étaient mariés en 1866 et dont la généalogie ne dépasse pas la génération précédente (Manuel Cascalès/Teresa Navarro).
De l’Algérie française, Antonio Cerdan, employé charcutier, était parti en 1922 pour le Maroc avec sa famille, où il avait monté un café-bal à Casablanca, ville où Marcel allait grandir, avant de semer la terreur sur les rings des années 1940, avec 119 victoires sur 123 combats. C’est à Casablanca qu’il s’est marié, en 1943, avec Maria (dite Marinette) Lopez-Berenguer, fille d’un couple d’Espagnols établis dans cette ville comme charcutiers ; même métier et mêmes origines : un mariage on ne peut plus classique. Après les naissances de deux fils aînés, il deviendra le compagnon d’Edith Piaf et trouvera la mort, alors qu’il allait la rejoindre, dans un accident d’avion, survenu au-dessus de l’Archipel des Açores, le 27 octobre 1949. Inhumé au Maroc, ses cendres ont été ramenées en 1995 à Perpignan, tout près de l’Espagne, pays de ses racines.
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Commentaires
Bonjour j'ai en ma possession
mon aieule, Concession Garcia
Bonjour, est-ce qu'il serait