Racines et origines d'Edouard Leclerc
Né à Landerneau en 1926, Édouard Leclerc avait une généalogie assez complexe, pour être Breton par sa mère, et avoir du côté paternel des racines très dispersées.
Dès le XVIIIe siècle, les Kerouanton (ou Querrouanton), ses ancêtres maternels, vivaient à Landerneau, où ils étaient cultivateurs. Ce sera François Marie Kerouanton, né en 1834, qui changera de voie et amorcera la lente et constante ascension familiale, en devenant garçon de magasin. Il épousera une "fille de confiance" et leur fils, né en 1872, qui sera commerçant, donnera en 1919 sa fille en mariage à un professeur agrégé de Lettres et d’Histoire, Eugène Leclerc. C’est de ce mariage que naîtra Édouard, qui devait révolutionner ce que l’on nomme aujourd’hui la "grande distribution" et à qui a succédé son fils Michel Marie, né en 1952, devenu "Michel Édouard" pour se distinguer d’un oncle et homonyme.
Voilà donc tout un stock de belles et bonnes racines en Finistère (Landerneau, Ploudierne, Plouguerneau, Saint-Thonan… avec des patronymes on ne peut plus typiques, comme Ségalen, Bian, Cann, Le Roux, Abgrall, Cessou…).
Côté Leclerc, c’est comme on l’a noté nettement plus varié, avec à la fois la Franche-Comté (Besançon, Orchamps, Rans-39), la Suisse, Orléans, le Lot-et-Garonne, la Picardie, et ici aussi une longue histoire.
Le berceau des Leclerc se localise dans le village d’Ansacq, dans l’Oise, où trouvait un Louis Leclerc, meunier, né vers 1640. Les ancêtres sont connus et suivis de façon avérée depuis Jacques Leclerc, époux de Marie Poier, né vers 1675 et dont le fils, Jean, simple manouvrier ne sachant pas signer, ira se marier dans le bourg voisin de Mouy, en 1724, avec Anne Vualon.
Un nouveau couple dont le petit-fils, Honoré Barnabé, tailleur de son état, quittera la terre natale pour se marier à Orléans, en 1818, avec Marie Anne Toile (dont le père était natif de Monflanquin, dans le Lot-et-Garonne).
Et les voyages et virages de continuer : le fils de ce couple, Frédéric Albert Leclerc, qui sera quant à lui relieur de livres, se mariera à Besançon, avec la fille d’un Suisse, originaire de Lamboing, près de Berne.
À la génération suivante, leur fils, Henry Cyprien, sera – en bon bisontin – "monteur de boîtes de montres" et aura un fils, agrégé d’Histoire et de Lettres, qui se retrouvera à Landerneau et bouclera notre boucle…
Pour quelques détails sur les branches paternelles, on pourra consulter deux arbres en ligne, déposés sur GeneaNet par Jean-Pierre Diot et Catherine Gilleta.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.