Métiers de nos ancêtres

Epicier

A Paris, sous Charles IX (vers 1571), les épiciers arrivaient en deuxième position des corps de marchands. Ils faisaient partie des corporations parisiennes les plus puissantes après les drapiers. L’épicier faisait partie des notables. Pour une fille d’apothicaire, épouser le fils d’un épicier était alors une promotion sociale. Ainsi certains épiciers devinrent maires de leur ville. En homme ambitieux, il savait négocier les épices et entretenait des relations privilégiées avec le Nouveau Monde par l’entremise des consuls. L’époque de la Renaissance, avec la découverte du Nouveau Monde par les Portugais et les Espagnols ainsi que le développement de la navigation et l'accès à l'Extrême-Orient par le contournement de l'Afrique, constitue l’âge d’or de la profession. Etant donné la respectabilité et le rang dans la société des épiciers, on leur confia la garde des balances et des poids, ce que rappelle la devise de leurs armoiries « lances et pondera servant ». Ils étaient ainsi les dépositaires de l’étalon poids pour tous les artisans de la ville.

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