Métiers de nos ancêtres

Herboriste

Chaque plante médicinale possède ainsi des propriétés particulières que l’on peut associer à d’autres pour composer des médications complexes. Par conséquent, les lieux de cueillette appropriés variaient selon le type de plante recherché. Celles à potentialité chaude se cueillaient sur les versants sud, bien ensoleillés. L’herboriste devait déjouer les aléas du terrain, selon qu’elles se situaient dans un cimetière, un précipice ou au bord d’une falaise. Mais comment reconnaître les plantes efficaces ? Les herboristes se fiaient à leurs sens : si les plantes à cueillir avaient des couleurs vives, si leur saveur était goûteuse, leurs racines longues, si elles n’avaient pas été attaquées par les insectes, le feu, le gel ou la grêle, elles pouvaient être très efficaces dans la lutte contre les maladies... Ces méthodes de cueillette pour le moins subjectives permettaient de justifier de l’inefficacité d’un remède. Les simples étaient mises à sécher selon des règles précises. En général, les herboristes les débarrassaient des cailloux, de la terre et autres saletés qui les recouvraient avant de les laver sur place avec de l’eau. Elles étaient ensuite pressées et secouées avec des mains propres pour en extraire le jus, avant d’être rapidement mises à sécher. Les médicaments préparés de cette manière conservaient toutes leurs saveurs et leurs qualités.

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