Métiers de nos ancêtres

Maître de fabrication des monnaies

Le directeur de fabrication des ateliers monétaires obtenait sa charge soit par nomination royale, soit en la payant aux enchères. Ils signaient en échange un bail qui les engageait à produire une certaine quantité de métal. Ils tiraient leurs profits de la fabrication de la monnaie (le « brassage »), après reversement de la part revenant au Roi (le « seigneuriage », taxe royale sur les produits fabriqués). Cette profession exigeait un capital d’origine pour acheter le matériel (les balanciers), payer les salariés et avancer l’achat du métal.

Les tout premiers lieux de frappe se situaient à proximité de la résidence du souverain. Quand ce dernier se déplaçait, c’était l’atelier tout entier qui le suivait. De la même façon, en temps de guerre, des ateliers itinérants suivaient les troupes et convertissaient immédiatement en monnaies les produits des pillages effectués par l’armée, pour rémunérer les soldats.

Petit rappel sur la technique ancestrale de la frappe au marteau, en usage jusqu’à la Renaissance. Elle demandait un outillage rudimentaire : un billot, un marteau et les coins monétaires. De ce fait, les monnayeurs pouvaient exercer de façon itinérante et suivre les troupes et les souverains dans leurs déplacements.

Mots-clés
Or, Argent, Monnaie, Banque

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