Balland
L’ancien surnom donné à un danseur, à un musicien, à celui qui accompagnait les spectacles, explique l’origine de ce nom de famille. Du vieux français baller, issu du bas-latin ballare, « danser » (cf.notre moderne bal, « réunion dansante »). Nous trouvons la première trace de cette activité en 1292 dans le « Livre des Mestiers » d’Etienne Boileau. Le premier bal qui mérite ce nom à la cour de France remonte à 1385, à l’occasion du mariage de Charles VI avec Isabeau de Bavière. Au XVIe siècle, les maîtres de ballets portaient le titre de « baladins ». Ils avaient pour tache de régler les ballets, d’en composer les pas, de veiller aux bals et aux fêtes où la danse devait avoir sa part. Les « maîtres à danser » devinrent des personnages importants au fil des règnes, avec à leur tête le « maître des ballets du Roy ». Ces artistes très en vogue jusqu’au XVIIIe siècle se faisaient payer fort cher, ils allaient donner leurs leçons dans les riches hôtels particuliers accompagnés d’un serviteur qui portait leur violon… A rapprocher également dans certains cas du nom de baptême popularisé par saint Balloin (appelé aussi « Balanus » ou « Balin ») qui vivait en Irlande au VIIe siècle. Comme patronyme Balland est porté de nos jours par 1 450 foyers en France dont 400 en Lorraine, notamment dans les Vosges ; 150 en Rhône-Alpes ; 190 en Ile-de-France, etc. Forme patronymique proche : Baland, 200 foyers en France, se montre présent dans les Vosges, en Moselle, en Charente-Maritime et dans le Lotet-Garonne.