Noms de famille

Balland

L’ancien surnom donné à un danseur, à un musicien, à celui qui accompagnait les spectacles, explique l’origine de ce nom de famille. Du vieux français baller, issu du bas-latin ballare, « danser » (cf.notre moderne bal, « réunion dansante »). Nous trouvons la première trace de cette activité en 1292 dans le « Livre des Mestiers » d’Etienne Boileau. Le premier bal qui mérite ce nom à la cour de France remonte à 1385, à l’occasion du mariage de Charles VI avec Isabeau de Bavière. Au XVIe siècle, les maîtres de ballets portaient le titre de « baladins ». Ils avaient pour tache de régler les ballets, d’en composer les pas, de veiller aux bals et aux fêtes où la danse devait avoir sa part. Les « maîtres à danser » devinrent des personnages importants au fil des règnes, avec à leur tête le « maître des ballets du Roy ». Ces artistes très en vogue jusqu’au XVIIIe siècle se faisaient payer fort cher, ils allaient donner leurs leçons dans les riches hôtels particuliers accompagnés d’un serviteur qui portait leur violon… A rapprocher également dans certains cas du nom de baptême popularisé par saint Balloin (appelé aussi « Balanus » ou « Balin ») qui vivait en Irlande au VIIe siècle. Comme patronyme Balland est porté de nos jours par 1 450 foyers en France dont 400 en Lorraine, notamment dans les Vosges ; 150 en Rhône-Alpes ; 190 en Ile-de-France, etc. Forme patronymique proche : Baland, 200 foyers en France, se montre présent dans les Vosges, en Moselle, en Charente-Maritime et dans le Lotet-Garonne.

Variantes
Baland
Départements/pays associés à ce nom
Vosges (88)

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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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