Bassieu
Nous sommes en présence d’anciens surnoms d’hommes qui étaient originaires de lieux-dits, de hameaux, de maisons, petites ou grandes, situés en « contrebas » dans la partie inférieure d’un bourg ou d’un corps de bâtiment principal, voire d’un ensemble fortifié, d’un château avec souvent le sens de « lieux humides ». Autres pistes : des noms de lieux-dits d’origine, mais cette fois d’après la racine prélatine baso, « ensemble d’arbres », « massif forestier », d’où les patronymes Bassié, 20 foyers en France, Lot-et-Garonne ; Bassier, 95 foyers en France, Haute-Loire, Hérault ; Bassereau, 130 foyers en France, Vienne, Indre-et-Loire, etc. Différents patronymes : Bassieu, Bassieux, 30 foyers en France dont 25 en Rhône-Alpes, notamment dans l’Ain ; Basseux, 45 foyers en France, Pas-de-Calais ; Bassery, 75 foyers en France, Pas-de-Calais ; Basserie, 30 foyers en France, Somme ; Bassy, 65 foyers en France, Saône-et-Loire, Rhône et Loire, etc. Signalons quelques patronymes composés comme Basseville, 120 foyers en France, Aisne ; Basseporte, 20 foyers en France, Yonne ; Basseterre, très rare, moins de 10 foyers en France, Creuse, etc. Nota : dans un très petit nombre de cas, un ancien surnom de vigneron ou de vendangeur n’est pas exclu, du vieux français basse, « hotte fermée qui servait à porter le raisin », comme dans cet extrait d’un texte ancien : « Por ce, il faut que tu prenes des basses qui puissent tenir eauz, comme si tu voulois porter de la vendange » (XVe siècle).