Martinez
Forme ibérique du nom de baptême popularisé par le culte de saint Martin (en latin martius, « guerrier », « martial », « belliqueux »... comme le dieu Mars), devenue nom de famille à partir du XIIIe siècle. Saint Martin, évêque de Tours (IVe siècle) : il partage son manteau militaire avec un pauvre mendiant. Devenu chrétien, Martin consacre sa vie à Dieu, tout en gardant un idéal monastique. Aucun saint ne fut plus populaire à son époque. Fêté le 11 novembre, il est aujourd’hui bien oublié en France en raison de la célébration de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Fréquence et localisation : MARTINEZ (« fils de Martin », la finale EZ en espagnol indique le filiation), avec 18 660 foyers, ce patronyme occupe le 29e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe notamment dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. Plus rare, Martines, 100 foyers en France se montre présent en Aquitaine, dans le Nord, etc. Pour mémoire : Martin, avec 61 950 foyers, soit environ 170 000 personnes, occupe le 1er rang des noms les plus fréquents en France. Si tous les MARTIN(EZ) d’Europe se donnaient la main… Martz, Mertin, Tinnes (Allemagne) ; Maertens, Martens, Mertens, Meertens... (Belgique et Pays-Bas) ; O’Martin (Irlande) ; Mac’Martin (Ecosse) ; Martinson, Martins (Angleterre) ; Martinsen (Scandinavie) ; Martinez, Martines (Espagne) ; Martino, De Martino, Martini, De Martini, Martinozzi (Italie) ; Martinski (Pologne) ; Martinu (République Tchèque), Martinov (Russie), etc.