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Août 2017 : la récap' généalogique, qu'avez-vous manqué ?

Aux ANOM, la visionneuse fait des siennes... Vous avez été nombreux à nous signaler les dysfonctionnements de ce nouvel outil de visualisation des images numériques proposé par le portail Web des Archives nationales d’Outre-Mer. On vous avait raconté la volonté des Archives d'Outre-Mer (ANOM) de changer de visionneuse, afin de voir enfin s'afficher correctement les images numérisées en provenance de leur portail. L'opération était bien engagée, une nouvelle visionneuse a bien été mise au point et elle commençait à être déployée, notamment sur les images de la base Ulysse (cartes et plans) et les registres matricules militaires. Malheureusement, les ANOM ont du repasser à la case départ et remettre en route l'ancienne visionneuse. En cause, la défaillance d’un serveur informatique du Ministère de la Culture, le 3 juillet dernier qui a occasionné la perte de l’ensemble des images accessibles dans le nouvel outil. Les services informatiques du Ministère ont bien travaillé puisqu’actuellement la récupération des images et à la mise en ligne de celles qui n’avaient pu encore l’être est quasiment achevée. La nouvelle visionneuse devrait donc reprendre sa place…

Les actes de décès de Bordeaux en ligne de 1863 à 1915. Depuis cet été, les actes de décès de 1863 à 1915 ont été numérisés et publiés sur le portail des Archives de Bordeaux Métropole. De quoi réjouir les généalogistes, même si ces actes ne sont généralement pas porteurs d’une foison de renseignements d’état civil. Toutefois, la publication de ces actes de décès est une bonne nouvelle qui en annonce plusieurs autres. D’autres publications sont programmées : les registres paroissiaux de Pessac (1688-1792), les registres de naissance de Pessac (1793-1800 et 1913-1915), de mariage (1792-1916) et de décès (1793-1915). Notez que les Archives départementales de la Gironde proposent également de nombreux registres en ligne d’état civil et paroissiaux de Bordeaux dans l’application GAEL, souvent complémentaires.

Début des recensements dans le Doubs. En août, on a appris l’arrivée des premiers dénombrements de population du Doubs dont la numérisation et la publication a commencé. Les listes nominatives vont de la période 1831 à 1975, mais seules certaines sont consultables sur le Web. Il s’agit du fonds de communes pour les années 1831-1901 et du fonds de la Préfecture pour les années 1906-1975. Toutes les images ne sont pas encore en ligne, cela sera fait progressivement, mais des lacunes dues aux aléas de la conservation subsisteront et des particularités persisteront, préfèrent prévenir les archivistes. Cette mise en ligne intéressante a alimenté une question que se posent tous les généalogistes : les Archives du Doubs vont elles enfin s’intéresser à l’état civil ? En effet, à part les tables décennales qui constituent une porte d’entrée, il n’y a pas de registres paroissiaux, ni d’état civil numérisés et publiés sur le portail…

Aux Archives de Paris, toute comparaison gardée, c’est l’effet inverse et la publication d’actes d’état civils anciens se poursuit avec les naissances jusqu'à 1912 et les mariages jusqu'à 1940. Cette nouvelle publication est valable pour l'ensemble des 20 arrondissements de Paris, les actes de naissance et mariage étaient consultables seulement jusqu'en 1902. Il y a bien sûr quelques lacunes et exceptions, mais voilà de belles perspectives de recherches pour les généalogistes aux ancêtres établis à Paris dans ces années relativement proches.

Du côté de la réutilisation, c’est le navire amiral des Archives nationales qui s’est mis au diapason des nouvelles lois et qui a instauré la gratuité et ont donc laissé tomber la tarification. Les réutilisations non commerciales et aussi commerciales sont visées. Désormais, aux Archives nationales, toute réutilisation est gratuite. Si vous souhaitez insérer un document d'archives en provenance des Archives nationales, dans l'une de vos publications, votre blog, votre site Web ou la brochure généalogique familiale, vous n'avez plus besoin de demander l'autorisation, ni même de régler aucun droit. Cela est aussi valable pour les réutilisations professionnelles, celles des éditeurs, portails Web, fabricants d'objets, etc. (sauf exceptions). Attention, toute réutilisation doit quand même mentionner l'indication précise de l'origine et du lieu de conservation du document « Archives nationales (France) », avec la date, la référence, l'auteur et le titre du document s'il y a lieu.

Au cœur de l’été, il y a une sorte de touristes qui ne passe pas inaperçue : le tourisme généalogique qui est une forme de voyage en plein essor. Difficile d'en évaluer l'impact en France, mais le sujet est d'actualité au Canada et en Espagne, à en croire deux articles récents. Dans le journal Le Devoir, quotidien indépendant du Québec, un article fait un rapprochement entre tourisme généalogique et pèlerinage pour les descendants québécois des migrants venus de France, du pays nantais, de Charente, du Perche ou d’ailleurs. La France n’est pas seule visée par ce tourisme généalogique, l'Espagne et notamment la Catalogne, le découvre chaque année un peu plus, constate un article publié par El Païs. En Espagne, des professionnels se sont lancés sur ce secteur du tourisme ancestral en proposant leur aide par la généalogie aux futurs visiteurs étrangers, souvent d'origine sud-américaine.

Sauvons nos tombes : Geneanet passe le cap du million de photos publiées. Depuis cet été, le cap du million de photos de tombes publiées sur Geneanet a été dépassé. Ces photos ont été réalisées pour la plupart via le projet "Sauvons nos tombes". Elles attendent d'être indexées... Au cours de toute une chaîne de traitement bénévole qui se met en place, les photos sont mises à disposition sur le site, en attendant que les noms soient relevés par d'autres participants. La démarche rencontre un certain succès, puisqu'en moins d'un an, le nombre de photos de tombes a doublé. Reste à présent à lire les noms des personnes inscrits sur ces tombes et à les indexer. Les photos réalisées sont disponibles via le menu Cimetières de Geneanet.

Dans les Hautes-Pyrénées, voilà les premières mises en ligne de l'état civil. Les généalogistes poussent un soupir de soulagement : ça y est ! Dans les Hautes-Pyrénées, l'état civil en ligne est enfin une réalité, avec la publication d'environ 500 registres, ceux de l'arrondissement d'Argelès-Gazost depuis l'an XI jusqu'à 1892. Dans ce département, l'un des derniers à ne pas proposer d'actes d'état civil en ligne, la situation semble maintenant pouvoir se débloquer rapidement, puisque d'autres mises en ligne sont attendues, par exemple celle des registres d’état civil du Greffe de l’arrondissement de Bagnères-de-Bigorre (An XI – 1892).

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