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Des cartes pour les bureaux de l’Enregistrement du Gers

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Plus explicites qu’une table de correspondance, les cartes créées par les Archives départementales du Gers pour suivre l’évolution des zones couvertes par chaque bureau de l’Enregistrement sont précieuse à qui veut exploiter avec précision les archives de la Série Q.
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Capture AD32

Comme le contrôle des actes qui les ont précédés, les services de l’Enregistrement furent organisés par bureaux dans chaque département. Même s’ils avaient, à l’origine, une superficie quasiment équivalente à celle d’un canton, les recouvrements territoriaux n’étaient pas exacts. Pour retrouver les documents relatifs à nos ancêtres dans la série Q des Archives départementales, il faut donc impérativement savoir de quel bureau dépendait la commune où ils habitaient.

Certains départements ont choisi de mettre à disposition des chercheurs des tableaux de correspondance, avec plus ou moins de praticité comme dans le Lot, les Hautes-Pyrénées ou l’Yonne, d’autres ont ajouté des cartes sommaires comme l’Orne. Les Archives départementales du Gers ont imaginé un outil très ergonomique et visuel, qui consiste en un fichier PDF contenant différentes cartes suivant les époques. Une fois ouvert, il suffit de cliquer successivement sur les miniatures situées dans la colonne de gauche pour voir évoluer la géographie des bureaux de l’Enregistrement au fil du temps, entre 1837 et 1970.

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La consultation des Tables de Successions et Absences est conditionnée par l’identification du bureau dont dépendait le domicile fiscal de nos ancêtres. Après être passé par les cartes chronologiques, il suffit ensuite de sélectionner un bureau dans la rubrique dédiée pour accéder aux archives numérisées.
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Capture AD32

Lorsque la commune de votre choix est identifiée, il devient très simple de retrouver le bureau dont elle dépendait, même s’il a changé plusieurs fois en un siècle et demi. Un précieux gain de temps, surtout quand on constate que certaines communes, comme Salles-d’Armagnac ou Marambat, ont changé de bureau alors que celles qui les entourent ne l’ont pas fait…

Les généalogistes aux racines gersoises n’ont donc plus aucune excuse pour ne pas consulter les tables de successions et absences qui sont en ligne de 1793 à 1932. Dressées par ordre alphabétique de tous les défunts, y compris ceux n’ayant pas donné lieu à l’ouverture de succession entre1820 et 1968, ces tables renseignent non seulement sur leur état-civil ainsi que celui des éventuels héritiers, mais aussi sur la localisation et la description des biens déclarés.

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